Matin Lutens, deux nouveautés et une réédition
« Un moment de sérénité, un retour aux sources pour se reconnecter à l’essentiel à travers la nouvelle collection Matin Lutens. » Exit les Eaux de Politesses lancées il y a trois ou quatre ans et bienvenue Matin Lutens, trois créations dont une réédition qui viennent compléter l’offre de la maison. J’avais entendu parler de ces fragrances il y a quelques mois et je les avais découvertes il y a déjà un peu de temps mais j’attendais qu’elles sortent pour vraiment les essayer et venir en parler. Je dois dire que, si je suis très fan du packaging puisque je retrouve le premier flacon des eaux avec une nouvelle étiquette et une nouvelle boite élégantes dans les tons de beige. En revanche, je suis un peu dubitatif sur les jus qui m’ont moins séduit que je ne l’avais cru au premier abord. Loin de moi l’idée de n’écrire un article que pour être négatif mais je me dois d’être un peu subjectif et de vous exposer ce que j’ai ressenti en les essayant.
« Définie incolore, inodore, pourtant quand profonde, sans être bavarde, l’eau parle d’un parfum...Une composition originale et moderne qui met fin au mythe de l’eau inodore. Un parfum qui incarne le retour aux sources de la véritable eau profonde. Une immersion dans l'eau pure. Un rituel à associer aux gels moussants Matin Lutens pour un sillage prolongé. Matin Lutens, une ligne évoquant par son esthétisme épuré et sa pureté, toute la simplicité d’un rituel tourné vers les essentiels du matin : l’eau, le bain et... quelques gouttes de parfums Matières brutes, couleurs évoquant une sérénité enfin retrouvée, en parfait accord avec l’esprit organique des créations olfactives de cette collection, Matin Lutens offre à chacun le retour aux sources tant espéré : La quiétude d’un réveil en grâce ! ». Entre aiguilles de pin, zeste de citron et feuilles d’eucalyptus, ce parfum est une explosion de fraîcheur et de transparence il faut bien le dire et je pense sincèrement qu’il sera très agréable à porter. Bon, il n’est pas, pour moi, dans le style Lutens et je pense que, petit à petit, Christopher Sheldrake, comme il l’avait fait pour « Des Clous pour une Pelure » que j’aimais beaucoup, il se met à travailler les agrumes même sous forme de zeste. Je rappelle, en ancien amateur de la maison que Serge Lutens ne souhaitais pas de notes hespéridées dans ses parfums, se limitant aux fleurs (oranger et citronnier) pour figurer une certaine fraîcheur. « Parole d’Eau » est vraiment dans ces notes d’agrumes fraîches et agréables même si je lui trouve un petit côté chimique qui ne m’a pas trop plu.
« Fraîcheur de l'eau, propreté d'un linge finement repassé, taie d'oreiller où l'on ne fait que des rêves...L’Eau Serge Lutens nous propose de renouer avec un monde où le vrai luxe s'incarnerait avant tout par la propreté. Définitif, radical, pour en finir avec le parfum comme tic hygiéniste et social. Un rituel à associer aux gels moussants Matin Lutens pour un sillage prolongé. Matin Lutens, une ligne évoquant par son esthétisme épuré et sa pureté, toute la simplicité d’un rituel tourné vers les essentiels du matin : l’eau, le bain et... quelques gouttes de parfums Matières brutes, couleurs évoquant une sérénité enfin retrouvée, en parfait accord avec l’esprit organique des créations olfactives de cette collection, Matin Lutens offre à chacun le retour aux sources tant espéré : La quiétude d’un réveil en grâce ! » J’ai toujours aimé « L’Eau » car, pour une fois, je peux sentir les muscs blancs de manière très tranchée. J’aime la facette menthe et aussi le côté aquatique du magnolia. La marque ne communique, comme à son habitude, que très peu sur les notes et je ne me fie qu’à mon nez pour décrire mes impressions, ne voulant pas trop dire de choses fausses. Je dois dire cette réédition est la création entre les trois sorties que je préfère. Je pourrais tout à fait la porter.
« Les deux mains par les bras en avant et la tête en second, on y plonge ! Un véritable plongeon en pleine mer, la cristallisation du sel marin sur la peau au soleil… Dans le bleu qui pétille relate l’odeur du sel et de l’iode sur une peau chauffée. Un parfum sensuel, frais et inimitable ». Je dois dire que je suis très rebuté par l’association coumarine et calone de ce parfum qui s’ouvre sur des notes d’algues laminaires et de graine de coriandre. Très linéaire, il faut quand même le poser sur la peau pour le supporter car il se calme sans vraiment changer d’odeur. Je dois dire que le côté très synthétique de cette création me donne un certain mouvement de recul. Pour moi, et je ne m’étendrai pas, « Dans le Bleu qui Pétille » est vraiment dérangeant comme auraient pu l’être certains marins des années 90. Je préfère passer mon tour et ne pas trop réessayer. En revanche, s’il est clivant, je pense qu’il trouvera son public. Là, pour le coup, je trouve qu’on est parfaitement dans l’esprit Lutens.
Vous l’aurez compris, je ne suis pas tellement attiré par cette nouvelle collection qui me ferait un peu regretter Les Eaux de Politesse. Heureusement « L’Eau de Serge Lutens » est sauve… Ça me rassure !
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