Balade à Paris, découvertes, redécouvertes et coups de coeur (Première journée)
Cette semaine, ce fut un passage à Paris et comme l’écrivait Aragon, « il faisait si bon se promener rue Cambon… ». Pour ma part, ce fut la tournée des parfumeries sous le soleil, entre petits restaurants et pause dans les plus beaux cafés que nous avons trouvé. Nous sommes arrivés jeudi à midi et, après déjeuner, nous avons attaqué notre périple par l’étage parfum du Printemps Haussmann où nous avons découvert, j’y reviendrai dans un article qui leur sera consacré, tout d’abord les trois nouvelles roses de Tom Ford puis, re-senti « Vert Malachite » de la collection Armani Privé avant de nous lancer à la découverte de l’étage et des nouvelles marques présentées. Je consacrerai un article à la collection très méditerranéenne de Véronique Gabais mais j’ai découvert d’autres choses alors je vous emmène vers une marque très séduisante dont les jus sont signés par Luca Maffei (encore lui !) et qui regroupe plusieurs supports parfumés notamment de très belles bougies. Il s’agit de Coreterno, une maison qui compte à ce jour six parfums tous réalisés par ce parfumeur dont j’aime beaucoup le travail. Mon coup de coeur a été, sans aucun doute, « No Sleep » que la marque décrit ainsi : « Un bouquet éblouissant de lys, de jasmin et de rose blanche sifflant accompagné d'un accord lumineux de violette et du patchouli sensuel sur lequel le parfum repose délicatement. Ce parfum est une explosion d'adrénaline, de vitesse, l'excitation d'une nuit blanche. Le tout enveloppé d'un soupçon de vanille et enlacé dans un accord de "bois blancs" qui calme et apaise la frénésie innée de ce parfum ». Avec ce floral sorti en 2021, Luca Maffei m’emporte une nouvelle fois dans son univers parfumé très « fleurs blanches ». Un départ de bergamote, de jacinthe, de rose blanche, un coeur de lys, de jasmin et de violette et un fond de bois blancs, de patchouli et de vanille confèrent à ce parfum une évolution à mi-chemin entre vrai floral et chypre. Je dois dire qu’il correspond tout à fait à mes goûts. Je le trouve d’une élégance un peu exotique mais surtout très réconfortante. Il a comme une facette un peu cosmétique et je dois dire que je suis sous le charme. Oui, « No Sleep » est un coup de coeur.
Je l’évoquais au début de l’article, grâce à Jessica, fidèle lectrice de ce blog, je suis allé remettre mon nez dans « Vert Malachite » de la collection Armani Privé. Tout d’abord, je veux faire une mention à l’accueil sur le stand où nous sommes toujours reçus merveilleusement par un passionné. Ça fait vraiment plaisir d’échanger. Composé par Fabrice Pellegrin en 2016. Il fait donc partie de la sous-collection des malachites et est présenté ainsi par la marque : « L'eau de parfum Armani Privé Vert Malachite symbolise la force et l'énergie de la Russie, rappelant ses vastes étendues sauvages. Sensuel et puissant, ce parfum au jasmin est idéal pour révéler des personnalités intenses et lumineuses. L'eau de parfum Vert Malachite fait partie de la “Collection des Terres Précieuses”, qui rassemble les créations olfactives de Giorgio Armani inspirées de ses voyages les plus marquants. Avec ce parfum floral, il a voulu rendre hommage à l'âme slave. Frais et épicé, Armani Privé Vert Malachite est un parfum mixte qui peut être porté aussi bien par les hommes que par les femmes. Quand il se dépose sur la peau, il dévoile d'abord des notes pétillantes d'orange amère et d'essence de bigarade, un petit agrume. Elles sont associées au poivre rose, à la senteur légèrement piquante. La fragrance déploie ensuite ses notes de cœur avec les effluves enivrantes de ylang ylang, de jasmin sambac et de lys. Enfin les notes de fond, chaudes et profondes, s'affirment avec la résine de benjoin, l’absolu de sauge sclarée et du musc blanc. Ce parfum tire son inspiration d'une pierre précieuse d'origine russe, la malachite, que l'on rencontre souvent dans les légendes russes. Surnommée “La fleur de pierre” par l'écrivain Pavel Bazhov, elle orne aussi bien les demeures royales des tsars que des bijoux d'exception. Symbolisant à la fois la force et la délicatesse, on prête à cette pierre légendaire de nombreuses vertus bienfaitrices pour le corps et l'esprit : elle apporterait ainsi calme, protection et chance à celui qui la porte. Le célèbre flacon carré imaginé par Giorgio Armani se pare ici du même vert précieux que la malachite. Il est délicatement veiné de nuances plus sombres afin de reproduire la couleur originelle de la pierre. On retrouve également le capuchon emblématique de la marque, en forme de galet ». Construit autour d’un lys blanc opulent, le parfum s’ouvre avec des notes florales et hespéridées, je penese que l’on peut trouver la bergamote bien évidemment mais aussi le côté orange amère de la bigarde. Le coeur de lys et d’ylang-ylang est opulent, luxueux, élégant et très réconfortant et le parfum se pose sur un fond de vanille absolue et de résines diverses. C’est un parfum chaud, doux, enveloppant et vraiment élégant comme beaucoup de créations de la collection Armani Privé qui est, il faut bien le dire, malgré le nombre de fragrances, plutôt une belle réussite. Je l’avais senti et essayé à sa sortie et je l’ai redécouvert avec beaucoup de plaisir. En tout cas, vraiment, je me suis amusé à le réessayer et j’aime beaucoup.
Nous avons ensuite sauté dans le métro direction le quartier du Sentier et la rue Bachaumont pour nous rendre chez Nose où nous avons également étés très bien reçus. Nous voulions redécouvrir un ou deux des parfums de la maison Les Voyages Imaginaires et j’avais jeté mon dévolu sur « Tea & Rock’n Roll » qui avait été l’un de mes coups de coeur lors de la découverte de la marque en juin. Isabelle Doyen et Camille Goutal ont un peu réussi, grâce à des ingrédients uniquement naturels, à créer un peu mon parfum d’été idéal. J’ai souvent évoqué ce parfum que j’avais essayé cet été mais je ne l’avais pas re-senti ni remis sur ma peau. Voilà qui est chose faite. La marque le décrit ainsi : « Entre chapeau melon et guitare électrique, Tea & Rock'n'Roll est la fragrance du dandy des temps modernes, à la fois chic et déjantée. L’aspect fumé de la bergamote mêlé au maté rappelle une tasse de thé siroté au retour d’une nuit enivrante : un véritable contraste entre la légendaire tradition britannique et la folle extravagance des soirées londoniennes. » et je dois dire que, non seulement, j’ai confirmé mon coup de coeur mais je suis certain qu’il va intégrer ma wishlist. Un départ de maté et de bergamote très moderne nous conduit sur un coeur de citron vert juteux et un fond de cuir arrondi par la fève tonka. C’est un parfum très contemporain, très chic et en même temps tout à fait inattendu. Sur ma peau, il est absolument parfait il faut bien le dire et il se développe merveilleusement. J’ai toujours un peu peur du manque de tenue des parfums 100% naturels mais je l’ai gardé plusieurs heures sur mon bras donc carton plein. Je pense que je vous en reparlerai cet été.
J’avais découvert Unum, l’une des deux marques de Filippo Sorcinelli il y a presque deux ans maintenant et je lui avais consacré un article. J’ai eu envie de re-sentir « io_non_ho_mani_che_mi_accarezzino_il_volto » et, comme, chez Nose, il était à portée de main, je l’a fait. J’avais le souvenir d’un chypre très complexe et très addictif. La maison le décrit ainsi : « Pour cette sixième fragrance Unum, le parfumeur Filippo Sorcinelli rend hommage au photographe Mario Giacomelli. Le nom de la fragrance tire son nom d'un poème italien, " Io non ho mani che mi accarezzino il volto " (je n'ai pas de mains qui me caressent le visage) qui fait écho au voeu de solitude de jeunes séminaristes que Giacomelli a photographiés ». À la vaporisation, j’aime bien l’envolée d’absinthe et de clou de girofle ainsi que, quelques minutes plus tard, le coeur de rose. Je suis un peu moins fan de l’évolution et d’un fond ambre gris, encens, patchouli, tabac autour d’un accord cuir. Je trouve qu’il y a quelque chose d’un peu lourd dans son évolution. J’avais un peu tourné autour mais je ne regrette pas de n’avoir pas franchi le pas. C’est un parfum intéressant, complexe mais peut-être un peu trop avant-gardiste pour moi et la note d’encens prend beaucoup de place jusqu’à finir par me déranger. Il n’en demeure pas moins que la création est assez dingue et que je suis complètement impressionné par le travail du parfumeur.
« Un fumée m'enrobe et booste instantanément mon plaisir. Un vetiver subtil et délicat accompagné de rose et orris. Noble, il apporte une sensualité rassurante au parfum ». Quand je l’avais découvert, j’avai bien aimé « Emotional Drop » créé par Mark Buxton qui venait de sortir dans sa marque éponyme en 2021. Comme j’étais chez Nose et que nous avons étés particulièrement bien reçus, j’ai eu envie de le redécouvrir. L’envolée de groseille à maquereau, de feuille de violette et de néroli est légèrement poudrée, le coeur de racine d’iris, de rose et de fleur de cassis a confirmé cette impression mais très vite le fond de vétiver et de bois de santal prend le dessus et, finalement, je trouve la fragrance un peu convenue. Certes, c’est un beau vétiver mais je trouve qu’il y en a déjà pas mal sur le marché et qu’il ne se démarque pas vraiment. Il m’a semblé, au bout du compte, parfaitement classique. Je crois que je vais, là aussi, passer mon tour en espérant faire des découvertes qui me conviendront mieux. En tout cas, je ne suis pas complètement séduit même si je reconnais que ce parfum est très qualitatif. Il ne m’a pas vraiment provoqué d’émotion cette fois. J’ai bien fait de le redécouvrir.
Un coup de métro et nous voici à l’opéra direction la rue des Capucines et notre passage chez Maître Parfumeur et Gantier habituel. La petite boutique élégante à deux pas de la place Vendôme nous attire toujours. J’ai re-senti plusieurs parfums dont « Camélia Chinois » dont la fraîcheur me réjouit toujours mais cette fois, c’est « Fleur des Comores » créé en 1988 par Jean-Paul Millet-Lage qui a retenu mon attention et que j’ai voulu sentir et re-sentir. Il me semble que je tourne autour depuis un certain temps avec raison car c’est un merveilleux parfum. « Une plongée en immersion dans l’archipel volcanique des Comores. Une fragrance inspirée par la beauté de la flore et des paysages tropicaux. Un parfum exotique et brûlant qui allie la gourmandise des fruits à l’essence solaire de l’ylang-ylang ». Un envolée de cassis, de fruit de la passion et de galbanum qui lui donne quelque chose de vert, un coeur de vanille, de jasmin, d’absolu d’orange entourent un ylang-ylang particulièrement opulent et délicieux puis un fond de vétiver, d’ambre gris et de muscs pose un parfum plein de facettes et de notes addictives. J’aime cette création et je retrouve bien le talent de Jean-Paul Millet-Lage dont la signature m’accompagne depuis de nombreuses années à travers « Cuir Fétiche » par exemple. J’ai un coup de coeur pour « Fleur des Comores » et je pense que j’y viendrai un jour. J’ai toujours une certaine prédilection pour les parfums qui sont autant d’invitations au voyage.
Nous traversons la place Vendôme après nous être extasiés sur les vitrines de joailliers puis nous nous plongeons sous les arcades de la rue de Castiglione en direction du jardin des Tuileries pour nous arrêter bien évidemment chez Jovoy. J’avais sélectionné les parfums que je voulais découvrir car la boutique recèle tellement de marques que je ne savais plus trop où en donner des narines. J’ai senti plusieurs fragrances et me suis remémoré « Marlowe » de Jardins d’Écrivains que j’aime beaucoup et j’ai mis mon nez dans la collection Chris Collins pour m’arrêter sur « Renaissance Man » créé par Laure Santantoni en 2017 qui m’a vraiment fait envie. « Renaissance Man explore la renaissance de l’homme, celle qui émane de manière constante de l’évolution de l’humanité. Une fragrance masculine aromatique boisée orientale subtilement épicée. Renaissance Man se livre avec des notes fraiches qui se mêlent aux épices avant de se laisser glisser vers les notes gourmandes d’un miel relevé de sauge, de la fève Tonka. Un instant suave et chaud qui se termine dans un nuage ouaté de cuir et des volutes de tabac ». C’est avec une envolée de notes aquatiques, de gingembre et de bergamote que le parfum s’ouvre pour nous emmener sur un coeur construit autour de la sauge avec des accents de miel et de cannelle puis l’assise du parfum se révèle être un mélange de tabac et de fève tonka assez ronde. Aimant « Roaring Radcliff » de la collection des Portraits de Penhaligon’s et « Animal Mondain » de la Collection Noire de Pierre Guillaume, je ne pouvais qu’être séduit par « Renaissance Man » car, s’il est différent des deux premiers, l’esprit est là. Le parfum de dandy, c’est celui-ci. Je l’ai essayé pour écrire et je me suis fait vraiment plaisir. C’est peut-être l’un des rares gourmands si l’on peut dire, qui puisse me plaire.
« Le 8ème parfum de la collection Treasure de Thameen, Green Pearl, est inspiré du «Yemengzhu», les légendaires «perles» chinoises de fluorite verte. Ce minéral naturellement phosphorescent qui brille littéralement dans l'obscurité se trouve uniquement en Chine et est le plus précieux au monde. Très prisé des Chinois car il suffirait de le toucher pour apporter santé, prospérité et bonne chance ! Aussi dure et plus rare que les diamants les plus fins, la plus grande perle verte mesure 1,6 mètre de diamètre et est évaluée à 3,1 milliards de dollars ! Green Pearl s'ouvre sur une note verte et mordante de pomme mise en lumière par d'éclatants accords d'agrumes de mandarine, de néroli et de bergamote. Au coeur, des feuilles vertes, souples et trempées de pluie dévoilent le thé vert et le vert amer d'Artemisia, encore animés par un saupoudrage de poivre. À la base, la fève de tonka lustrée se trouve au sommet de la mousse de chêne et de la lueur ambrée du musc. Green Pearl est une gemme olfactive vive infusée d'une incandescence verdoyante. Il est éminemment portable et coupera sans effort à travers la chaleur et l'humidité avec un éclat énergisant et purifiant » tels sont les mots de la marque anglaise Thameen pour décrire la finesse de « Green Pearl » lancé en 2016. J’ai eu la chance d’en avoir une dose d’essai et je l’ai porté avant d’écrire cet article. Je dois dire que je l’aime beaucoup. C’est un parfum simple, chypré frais avec un départ mandarine et bergamote, un coeur de thés noirs et verts et un fond de mousse de chêne et de patchouli. Il me plait énormément. Sur la peau, il est comme pétillant. Pour moi, c’est l’une des plus belles créations de cette si belle et onéreuse maison britannique. En tout cas, je me suis fait très plaisir à le porter quelques heures.
Le troisième parfum à avoir retenu mon attention est « Indus » créé par Linda Pilkington pour Ormonde Jayne en 2020 que je voulais sentir depuis longtemps et qui est vraiment le floral fruité idéal pour moi. La construction, une fois encore, est résolument chyprée avec un départ de litchi, de cassis et de noix de muscade, un coeur de rose et un fond de prune associée à l’encens, au patchouli et au musc. Dans la droite ligne d’ « Yvresse » d’Yves Saint-Laurent, « Le Parfum de Thérèse » d’Edmond Roudnitska sorti aux Éditions de Parfums Frédéric Malle ou encore de « l’Âme Perdue » recréé par Rodrigo Flores-Roux pour Le Galion, « Indus » pourrait bien prendre le relai de « Mon Parfum Chéri » d’Annick Goutal quand je n’en n’aurai vraiment plus. S’il ne lui ressemble pas car il n’est pas poudré, il a un esprit très proche et complètement dans mes goûts. Il m’a bien évidemment séduit et je ne regrette pas de l’avoir essayé car il est dans un coin de ma tête pour un certain temps. La marque l’évoque ainsi : « La rose issue des champs de Qasmar possède une odeur divine. Elle est récoltée au printemps avant l’aube pour garantir sa fraicheur et ses préserver tous ses arômes. A cette odeur exquise ont été associés des goutes de cassis, une touche de litchi, de la prune et du patchouli, pour une création définition même de la perfection et de la finesse ». « Indus » est une merveille il faut bien l’admettre et il rejoint « Osmanthus » au rayon de mes Ormonde Jayne préférés. Je suis sous le charme !
Nous étions un peu en avance sur les objectifs que nous nous étions fixés donc nous sommes allés dans le Marais boire un truc rafraichissant et nous en avons profité pour nous rendre rue des Archives chez Nicolaï Parfumeur Créateur car je voulais offrir « New York » et en profiter pour redécouvrir « Number One Intense ». En effet, j’avais entendu Patricia de Nicolaï parler de ce parfum qui fut, finalement, son premier en 1989 et il m’intriguait car j’étais un peu passé à côté lorsque nous avions découvert la maison. Je dois dire que c’est, encore une fois, un coup de coeur. « Number One Intense est un généreux bouquet de fleurs blanches, tubéreuse en tête, sur lit de santal et de notes animales qui lui confèrent une diffusion remarquable. C’est avec ce parfum que Patricia de Nicolaï reçut le Prix International du meilleur parfumeur, distinction prestigieuse pour la profession ». C’est une merveilleuse création qui s’ouvre sur des effluves de bergamote très suaves et de galbanum très vert pour exploser avec un coeur floral de tubéreuse, de jasmin, d’ylang-ylang, de fleur d’oranger, de rose et d’iris et se poser sur un fond de santal, de mousse de chêne et de musc. Encore une fois la construction est presque chyprée et le travail de la tubéreuse est absolument magique. Le nombre de facettes sur ma peau est incroyable. Le parfum change tout le temps. J’ai entendu Axel, le fils de Patricia de Nicolaï, Axel ou Damien Flynn je ne sais plus, dire que ce parfum coûtait cher à fabriquer mais que la maison le conservait car il avait vraiment ses adeptes. Je le comprends. C’est un chef d’oeuvre n’ayons pas peur des mots ! Je suis sous le charme ! Je crois que je pourrais tout à fait le porter. En tout cas, je l’ai réessayé pour écrire et je dois dire que j’aime vraiment beaucoup cette création opulente et dense. C’est un floral extraordinaire.
Le temps passait et il était temps de traverser la Seine pour nous rendre Rive Gauche, dans le 5ème arrondissement que j’aime tant, près du jardin du Luxembourg pour dîner et d’aller prendre du repos afin de recommencer le lendemain à courir les parfumerie mais cela fera l’objet d’un second article et je vous raconterai toutes mes impressions avec plaisir.
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