Dix parfums disparus de L'Artisan Parfumeur
Depuis sa fondation par Jean Laporte, en 1978, L’Artisan Parfumeur a vu naitre (à ce jour) 122 créations et plusieurs collections. Bien évidemment, au cours des années, pas mal de parfums, qu’ils fussent emblématiques ou non, ont disparu du catalogue. Comme je l’ai déjà fait, j’ai eu envie de revenir sur ces parfums, aujourd’hui disparus et que j’aimais beaucoup. Je me suis limité à ceux que je connaissais bien car sinon, j’aurais du faire de trop longs articles. J’en ai donc sélectionné 10 (ceux que je connaissais le mieux) et je vais essayer de faire appel à mes souvenirs (pour certains plus récents ce sera facile) ou de remettre mon nez dans ceux que je peux encore sentir car j’en possède un flacon ou des échantillons et d’ouvrir une petite séquence nostalgie au pays des mes parfums préférés disparus de la marque.
La collection Classique :
Le premier parfum auquel j’ai pensé était pourtant, je le pense, un succès et d’ailleurs je connais beaucoup de personnes qui en sont nostalgiques. Il s’agit de « L’Eau de L’Artisan » créé par Olivia Giacobetti en 1993. C’était une explosion à la fois de notes hespéridées, d’épices et de plantes aromatiques. Je me souviens parfaitement de la première fois où j’ai plongé mon nez dedans. C’était à la Parfumerie Zola à Lyon et Noëlle, qui la tenait depuis plus de trois décennies à l’époque, venait de le vendre. J’ai donc demandé à la sentir et il est vrai que j’ai compris pourquoi il avait vraiment ses adeptes. La marque le décrivait ainsi : « Un départ de notes citronnées (verveine de Grasse, citron d’Italie). Un cœur aromatique (feuilles de menthe poivrée et basilic anisé), vert (feuilles de violette et galbanum) et légèrement fleuri. En fond, la fraîcheur provient de notes boisées humides (mousse d’arbre, bois de genévrier), de foin, de flouve et de notes marines aériennes et légères. Une eau limpide et lumineuse à la fraîcheur tenace. Aérienne, hespéridée, boisée, l’Eau de l’Artisan évolue sur la peau au fil des heures… Comme les effluves de la campagne au coeur de l’été, de la fraîcheur vive de l’aurore à la brume embaumée du crépuscule. Un parfum d’air, de feuilles, d’herbe et de soleil, pour hommes comme pour femmes ». Il s’ouvrait sur une envolée de citron et de verveine qui nous conduisait sur un coeur de basilic, de menthe poivrée, de feuilles de violette et de galbanum à la fois vert, poudré et très aromatique puis le fond de foin, d’herbe Vernal sucrée, de mousse et de bois de genévrier lui apportait une belle tenue. Je ne sais pas si j’aurais porté « L’Eau de L’Artisan » mais j’en connaissais très bien les notes et mon souvenir est intact. J’ai toujours trouvé que c’était une très belle alternative aux esprits Cologne pendant l’été.
« Thé Pour Un Été », créé par Olivia Giacobetti en 1995 a été mon premier parfum de la marque. Je l’ai beaucoup porté et j’ai été désolé lorsqu’il a été supprimé. « Un accord thé au jasmin. Frais, paré de glaçons et d'une feuille de menthe. Une eau de toilette rafraîchissante comme un grand verre de thé glacé. Thé pour un Eté, c’est l’histoire d’un voyage en Chine du Nord, d’une halte dans une maison de thé. Une eau rafraîchissante comme on déguste un thé glacé au cœur de l’été. Un parfum de plaisir, de sérénité, pour femme comme pour homme ». J’ai toujours aimé la note de thé en parfumerie autant que j’aime le boire en infusion. Certes, c’était un classique frais et estival avec un départ de menthe poivrée, de bergamote et de citron relativement classique puis le coeur de jasmin, de thé vert, de maté non torréfié et d’osmanthus donnait un côté un peu abricoté et très frais avant de se poser sur un socle d’hinoki qui est une note un peu verte que j’aime beaucoup et que j’ai pu sentir dans d’autres parfums qui s’enveloppait des muscs blancs au côté propre et poudré. « Thé Pour Un Été » était vraiment un parfum facile à porter et complètement rafraîchissant. Je me souviens que j’avais commencé par 50 ml qui avaient étés vite terminés tant je le portais. Il était, pour moi, une très facile entrée en matière dans la marque et je le regrette pas mal même si j’ai, depuis découvert des parfums à base de thé, d’osmanthus et de muscs blancs que j’aime beaucoup aussi.
Depuis quelques années, il est supprimé, puis il revient, puis il disparait à nouveau et c’est dommage car il est sans aucun doute le parfum de la collection classique que j’ai le plus porté. Il s’agit bien évidemment, et je l’ai pas mal évoqué déjà, de « Tea for Two » créé par Olivia Giacobetti en 2000. C’est un lapsang souchong épicé, rond et très enveloppant avec un départ de thé fumé, de badiane et de différentes épices froides, un coeur de cannelle et de gingembre et un fond de vanille, de miel et de bois de gaïac. « Cette invitation à la gourmandise commence par une annonce fusante d'épices fraîches et d'une graine d'anis vert. Lorsque le coeur chaud s'annonce, ce sont les vapeurs du thé fumé associées au gingembre et à la cannelle qui se font enveloppantes et précèdent une douceur miellée et légèrement vanillée. En fond, c'est donc l'harmonie de notes douces avec le miel, la vanille et le bois de gaïac. Tea for Two est une invitation pour deux dans les volutes d'un thé fumé, épicé et gourmand, à goûter à même la peau ». Je le trouve à la fois addictif et d’une certaine élégance. Il a presque un côté « thé de Noël » en version fumée. J’aime beaucoup ce parfum et, étant donné qu’il m’en reste un peu, j’ai pu le porter avant d’écrire. Pour moi, c’est un parfum d’un équilibre parfait. Je le trouve vraiment agréable à porter et pourtant il est très original et pourrait devenir très facilement clivant. J’ai adoré « Tea For Two » et je regrette vraiment que la marque ait décidé de le supprimer à nouveau. Je le comprends car il ne devait peut-être pas être l’une des plus grosses ventes, mais je trouve cela dommage.
« Piment Brûlant » créé Bertrand Duchaufour en 2002 faisait partie d’une trilogie qui comptait aussi « Safran Troublant » et « Poivre Piquant » (qui rencontrait d’ailleurs un certain succès) mais il était mon préféré. Je le trouvais « ethnique » avec un départ de clou de girofle et de pavot, un coeur de chocolat et de piment et un fond de muscs blancs entourés d’un accord d’ambre et d’une touche de vanille. « Un cocktail séducteur autour d'un piment mexicain chaud et puissant. Une note de chocolat battu apporte sa rondeur crémeuse à l'ensemble, caressé d'une touche de pavot et d’ambre. Piment Brûlant, la séduction enflammée des épices Piment Brûlant est un élixir enflammé que les hommes et les femmes se partageront avec délice. Il est lancé conjointement avec Poivre Piquant et Safran Troublant, une collection parfumée pour mettre du piquant dans la séduction. La fragrance est inspirée de la recette d'un empereur aztèque du 16è siècle. La chaleur du piment est ainsi renforcée par la suavité d'une note de chocolat ». Je le rapprocherai, mais en plus vif, à « Cacao Aztèque » de Perris et il était normal qu’il me parle. Son côté pimenté me plaisait beaucoup et se fondait merveilleusement avec ma peau. J’ai adoré ce parfum mais, à l’époque où je l’ai découvert, je n’étais peut-être pas assez audacieux pour le porter vraiment. Je me suis souvent fait parfumer avec mais je n’ai pas franchi le pas. Il était vraiment somptueux et je crois que, maintenant, je pourrais facilement me l’approprier.
En ce moment, j’évoque beaucoup « Traversée du Bosphore » créé par Bertrand Duchaufour en 2010 car je l’ai beaucoup porté et je crois que c’est un parfum qui me manque. Je l’ai toujours trouvé très double, un peu gourmand mais aussi poudré. Il s’ouvrait avec des notes fumées, du safran et un versant pomme très bien vu puis nous arrivions sur un coeur floral, avec une rose très présente, un accord tulipe et des pointes de pistache puis se posait sur un fond de muscs blancs et de cuir. J’avais mis un moment à l’apprivoiser puis j’ai fini par le trouver addictif. La marque le décrivait ainsi : « La tête de Traversée du Bosphore dévoile les notes fruitées, fumées et épicées de la chicha à la pomme associée au safran. Le cœur mélange les notes fleuries et vertes de la tulipe et de la rose aux notes grillées et fruitées de la pistache. Le sillage se révèle cuiré et musqué. Un voyage cuiré-gourmand à Istanbul. L’Artisan Parfumeur dévoile une fragrance mixte qui invite à la découverte de la Turquie. La fragrance a pris le nom du fleuve séparant l’Europe de l’Asie. Traversée du Bosphore est née du voyage et des balades envoûtantes de Bertrand Duchaufour dans les rues d’Istanbul. La fragrance révèle les notes de chicha à la pomme des fumeurs de narguilé… mais aussi des jardins odorants de tulipes et de roses de la ville. L’arrivée au marché dévoile l’arôme des épices qui se poursuit par celui du cuir de la rue des tanneurs. Traversée du Bosphore est une invitation à l’évasion par les sens ». Je crois qu’en fermant les yeux, j’aurais pu deviner que c’était une création de Bertrand Duchaufour. Sa complexité et son évolution sur la peau (en tout cas sur la mienne) était vraiment très envoûtante. Il était peut-être un peu extravagant pour moi mais je le regrette quand même. J’aimais vraiment bien le porter.
L’un des derniers parfums arrêtés par la marque est « Nuit de Tubéreuse » créé par Bertrand Duchaufour en 2010 et je ne peux m’empêcher de penser que c’est bien dommage car c’était une interprétation très belle et très facile à porter de cette fleur un peu narcotique et presque vénéneuse dont j’apprends, année après année, à devenir un adepte. « Dès le départ de la fragrance, la tubéreuse se fait sentir. Alliée à d’autres notes florales, elle se fait capiteuse, presque terreuse. Quelques notes d’agrumes et d’épices (principalement la baie rose) viennent apporter de la lumière. Le parfum possède également des tonalités vertes assez présentes : celui-ci revendique des notes de poivron vert, d’angélique et de mangue. Plus douce dans son évolution, cette tubéreuse s’éclaircit de bois suaves, de muscs et de baumes. Fleur d’interdit… Avec Nuit de Tubéreuse, L’Artisan Parfumeur a souhaité rendre hommage à l’une des fleurs les plus emblématiques de la parfumerie. La tubéreuse se dévoile ici dans une création parée de notes vertes, épicées, boisées et légèrement baumées. Puissant en tête mais avec une certaine douceur par la suite, Nuit de Tubéreuse suggère selon la marque ‘le parfum d’une nuit secrète à Paris’. Pour celles qui aiment le parfum capiteux de la tubéreuse, L’Artisan Parfumeur a souhaité créer ‘un parfum de peau secret et narcotique’, avec des facettes lumineuses et d’autres plus voluptueuses ». Complexe et lisible à la fois, le parfum s’ouvrait sur des notes de clou de girofle, de cannelle, de poivre noir, de baies roses et d’agrumes et arrivait le coeur floral et légèrement vert de fleur d’oranger, de genet, de tubéreuse, d’ylang-ylang, d’angélique et de manque puis le parfum se posait sur un fond de benjoin, de santal, de palissandre, de styrax et de muscs blancs. Je trouve que l’équilibre de « Nuit de Tubéreuse » était parfait. En dépit de sa complexité, j’ai toujours pensé que c’était un parfum les plus faciles à porter dans lesquels cette fleur se retrouvait travaillée en majeur. Il gardait une certaine fraîcheur malgré tous les versants multiples et les notes parfaitement maîtrisées. J’ai toujours aimé ce parfum et je regrette qu’il ait disparu.
Dans la série des suppressions récentes, il est un parfum que j’ai beaucoup aimé et qui n’aura pas, hélas, rencontré son public. Créé en 2019 par Céline Ellena Nezen, « Bana Banana » est déjà retiré du catalogue même si l’on peut encore en trouver des flacons. Personnellement, j’ai trouvé que c’était un très beau parfum malgré un départ, style banane Haribo, un peu difficile. Le développement était superbe. J’ai encore un peu l’occasion de le porter et je me fais vraiment plaisir tant le côté jasminé est élégant et enveloppant. « Une Banane Ambrée, composition baroque, rare et généreuse : le mariage d’une guirlande de jasmin et d’un bouquet de bananes confites ». Après ce curieux départ de fleur de bananier (ou babafigue) vraiment sucré et qui semble totalement artificiel, vient un coeur rond et floral de jasmin que je trouve d’une beauté incroyable et qui se pose sur un fond ambré et fève tonka légèrement poudré. Je suis loin d’être un amateur des parfums fruités et ambrés mais celui-ci, avec cette note de jasmin enveloppante, complètement folle et très atypique, me plaisait énormément. Je l’ai d’ailleurs pas mal porter et je vais récidiver tant que j’en aurai en ma possession. Fort heureusement, lorsque je l’ai découvert, je suis passé au-dessus de ces notes de tête un peu dérangeantes et j’ai attendu que le parfum se fasse beau, intense, profond, floral et différent. Il était vraiment original. Il va me manquer beaucoup. C’était une merveilleuse création, peut-être un peu « trop niche » pour ce que la marque veut pour sa collection classique. J’espère qu’il reviendra un jour quand même. Avec la marque, on ne sait jamais.
La Botanique (ex Natura Fabularis) :
J’avais adoré, lors de la sortie de la collection Natura Fabularis (devenue La Botanique) absolument tous les parfums de la série et, après beaucoup de tergiversations, j’avais opté pour « Violaceum 2 » créé par Daphné Bugey 2016 et que je trouvais vraiment très original. Lorsque j’ai su qu’il allait être supprimé, j’avais d’ailleurs fait du stock. Je le porte encore autant que je peux et je ne m’en suis jamais lassé. C’était un parfum onirique construit autour de la violette. « Violaceum 2 est une eau de parfum chyprée. Violaceum décrit la fragilité de la nature et le passage du temps. Il symbolise la rencontre de l'art floral et de la gastronomie à travers deux nouveaux accords : carotte-safran et cuir-violette ». La construction est assez étonnante et la marque communiquait assez peu sur la pyramide olfactive. Il s’ouvrait sur des notes de safran et de graine de carotte puis arrivait un coeur de feuilles de violette et d’iris et, enfin, un fond mousse de chêne et sans doute patchouli qui lui donne ce côté un peu cuir de Russie mais pas complètement. Je n’avais jamais pensé à ce parfum comme à un chypre car, il faut le dire, il n’y a pas de notes hespéridées et encore moins de bergamote en tête mais en lisant la description pour écrire et en le sentant sur ma main, cela me parait évident. Pour moi, il est profondément addictif, très naturaliste et, en même temps, il m’emmène dans un jardin qui n’existe pas et où les fleurs pourraient parler et où les jardiniers pourraient être des cartes à jouer. Vous l’avez deviné, « Violaceum 2 » me faisait absolument penser au Pays des Merveilles d’Alice et à tout l’univers étonnant de Lewis Carroll. Je ne saurais pas dire pourquoi mais, à chaque fois que je le sens, l’impression revient encore et toujours. J’aimais beaucoup ce parfume et je le regretterai mais j’ai encore de quoi me parfumer pour un certain temps alors tout va bien.
Quand cette collection créée par Daphné Bugey est sortie en 2016, je n’ai pas pu m’empêcher de penser « encore une collection privée ! » mais quand je l’ai découverte, j’ai été immadiatement sous le charme de cette nature étonnante, rêvée et sortie tout droit de l’imagination de la parfumeuse. C’est comme si elle avait stylisé les odeurs naturelles. C’était le cas également dans « Glacialis Terra 18 » qui a été mon deuxième coup de coeur et qui a été, hélas, supprimé alors que les ventes commençaient à décoller. C’était une explosion de fraîcheur comme lorsque l’on marche dans un sous-bois sur un sol glacé, entouré d’arbres givrés. En été, même lorsqu’il faisait très chaud, il tenait et il était formidable. Il faut dire que c’était une haute concentration. « 18 Glacialis Terra est un parfum Aromatique Vert pour homme et femme. Un arôme mis en valeur par un bouquet de notes parfumées fraîches, vertes et aquatiques qui apporteront une sensation parfumée naturelle, fraîche et rafraîchissante. En l'examinant de plus près une fois appliqué, vous remarquerez une qualité persistante de notes aromatiques, sèches et douces parfumées plus douces qui cachent une essence de sentiments équilibrants, agréables et optimistes ». Comme toujours la marque communiquait assez peu sur la pyramide olfactive mais j’ai trouvé quelques éléments. Après un départ d’absinthe, le coeur de notes vertes de galbanum nous conduisait jusqu’à un très beau fond de vétiver. Nous voici encore dans une nature froide, glacée mais jamais désolée dont nous pourrions rêver surtout par temps de canicule. J’ai énormément porté « Glacialis Terra 18 » et je continue même si j’économise un peu mon stock. Bien sûr, j’aime les parfums lancées après l’arrêt de celui-ci mais je pense que je serai longtemps nostalgique.
Les Paysages :
Parmi les parfums qui n’ont pas rencontré leur public, il y a « Mont de Narcisse » créé par Anne Flipo en 2018 dans la collection des paysages. Je dois dire que je l’aimais bien. Il a été supprimé pour faire place à « Soleil de Provence » que j’aime énormément également et auquel je souhaite plein de succès. C’était un cuir gourmand, magnifiquement addictif qui, après une envolée de bergamote, de cardamome et de poivre rose nous emmenait sur le coeur déjà cuiré et poudré construit autour du narcisse et de l’osmanthus rehaussé de sauge sclarée puis, le fond de prune, d’immortelle, de vanille et de cuir posait la fragrance pour lui donner vraiment un côté seconde peau. J’ai beaucoup aimé les notes facettées du narcisse et de l’osmanthus conjuguées. « L’image est immédiate et d’une immense clarté : un narcisse au coin du feu, entre les accents végétaux indomptés et les notes plus sombres d’un cuir profond ». Peut-être n’était-il pas à sa place dans la collection des paysages, peut-être aussi n’est-il pas arrivé au bon moment dans la marque, toujours est-il qu’il n’a pas vraiment plu et pourtant c’était un très beau parfum, très bien construit, original voire même un peu baroque. « Mont de Narcisse » était un cuir rond et profond qui aurait plus eu sa place dans la collection classique. Qui sait, peut-être reviendra-t’il sous un autre nom, avec un autre packaging, plus adaptés. En tout cas je le souhaite car il mérite d’avoir du succès et d’être essayé par les amateurs de ce genre de création. En tout cas, je le regretterai même si, encore une fois, je trouve que « Soleil de Provence » est plus adapté à la collection et qu’il est une véritable réussite.
Il y a eu beaucoup de parfums supprimés et plus encore depuis le rachat de L’Artisan Parfumeur par un groupe espagnol. Je le déplore quand même pas mal car certains me manquent. J’ai décidé de me limiter à dix mais il y en a bien plus évidemment. J’espère n’avoir été ni trop long ni trop nostalgique mais j’avais envie, depuis longtemps, d’écrire cet article comme je l’ai fait pour Goutal. Si ce genre de sujet vous plait, surtout dites-le moi car je pourrais ainsi me pencher sur les disparus d’une autre marque.
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