Passion Parfums

Je ne sais pas si je peux parler d’exquise trouvaille en ce qui concerne « Minotaure » de Paloma Picasso car je l’ai porté il y a bien des années mais je l’avais un peu oublié. J’étais chez mes parents dernièrement et j’ai retrouvé un fond de flacon de ce parfum vendu dans le circuit sélectif et totalement oublié. Il doit avoir ses amateurs car je l’ai vu encore dernièrement chez Nocibé. À l’instar de « Grey Flannel » de Geoffrey Beene, il est l’une des créations les plus atypiques du rayon masculin des parfumeries grand public. Pour ma part, je pense qu’il peut être porté à la fois par les femmes et par les hommes sans la moindre restriction. Je suppose qu’il a été allégé voire reformuler mais y remettre mon nez m’a énormément fait plaisir. Je trouve qu’il n’a pas pris une ride et que s’il sortait dans une marque alternative aujourd’hui, il trouverait son public. Il a été créé par Michel Almairac en 1992, ça commence à dater ! C’est une concentration eau de toilette et il avait été créé pour faire un pendant à « Paloma Picasso » que je trouve toujours très joli et qui est la signature d’une de mes meilleures amies depuis toujours. « Minotaure » est un parfum original, atypique, complètement inattendu. Il s’ouvre sur des notes fruitées et aldéhydées avec, une bergamote pas trop douce, de la férule gommeuse, de l’estragon et de la coriandre. Le départ est un peu aromatique et épicé mais reste très rond et fruité. Le coeur de géranium est mis en balance avec le jasmin, la rose et le muguet et la fragrance s’arrondit avec un fond de fève tonka, de vanille, de santal, de musc, d’ambre et de cèdre. J’ai toujours trouvé qu’il avait un équilibre parfait.

Pendant que j’écris, je sens « Minotaure » autour de moi car, quitte à le retrouver autant l’essayer à fond et je dois dire que je suis complètement séduit. Malgré sa concentration eau de toilette, il tient très bien (enfin la version que j’ai) et il me plait toujours autant. La marque le décrit ainsi : « Deuxième flacon de Paloma Picasso, « Minotaure » s’inspire directement de la mythologie grecque, chère au cœur de Paloma Picasso. Il faut savoir que le Minotaure, de son vrai nom Astérios, était un monstre à la tête de taureau. Selon les Grecs, le Minotaure serait né d’un amour entre Pasiphaé et un taureau blanc envoyé par Poséidon. Dès sa naissance, le Minotaure avait alors été enfermé par le roi Minos dans un labyrinthe en Crête, afin que personne ne puisse jamais le rencontrer. Paloma Picasso a choisi « Minotaure » comme nom pour son parfum, car elle souhaité une fragrance ultra masculine, avec une part de magie. « Minotaure » est un homme fort, ultra viril et sa force transparait à travers une personnalité pour le moins magique. « Minotaure » dégage une force incontestable, mais également une sensibilité cachée, ce qui fait de lui un homme charismatique à souhait. « Minotaure » est considéré comme une fragrance orientale fougère. Élaboré par Michel Almairac, ce deuxième opus de la marque se veut extrêmement mythologique. « Minotaure » débute par des notes aldéhydés, associés aux notes très vertes du galbanum, ainsi qu’aux effluves aromatiques de l’estragon. Le cœur du « Minotaure » est très floral et étonnamment féminin avec la présence de la rose, du géranium, du muguet et du géranium. Le fond se veut chaleureux, oriental et sensuel grâce à la présence de la vanille, du bois de santal, de la fève tonka et de l’ambre. Le flacon s’affiche telle une silhouette ultra imposante. Il semble alors avoir été taillé dans un bloc de granit. Son toucher est cependant doux et sensuel. Le nom du parfum y est gravé en relief. Le bouchon a été réalisé dans une matière qui ressemble au bronze, matière qui possède une connotation antique… Un nom directement inspiré de la mythologie grecque pour une composition ultra masculine, c’est « Minotaure ». Le deuxième parfum de Paloma Picasso offre assurance, virilité et audace. De la mythologie grecque, Paloma Picasso y puise également la magie. « Minotaure » révèle un homme sûr de lui, confiant. Ceci lui donne un côté charismatique absolument irrésistible » (Source Olfacstory). Je trouve que tout est dit sinon que je le trouve suffisamment androgyne pour plaire aussi aux femmes. En tout cas, j’avais envie de partager cette exquise « redécouverte ».