Passion Parfums

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Mes parfums préférés : "Quartier Latin"

 

 

Quartier Latin Eau de Parfum Memo Paris pour homme et femme

 

 

 

« Paris est une fête et les artistes en sont les rois. Ils se retrouvent au Quartier Latin, rendez-vous de la jeunesse, de la bohême, des rêves de papier, de romance et de couleurs. Sous les toits de Paris se dessine un puzzle de pierre, d’ardoise et de zinc. Le parfum des bibliothèques se mêle aux airs de jazz. Derrière chaque porte cochère se cache un baiser volé. Quartier latin métissé, bois de cèdre, bois de santal, ivre de liberté, fève tonka, rayonnant sous le joug de l’ambre. Coeur de Paris qui palpite sous un feu latin » et ainsi Aliénor Massenet, en 2012, avec la création de « Quartier Latin » pour Memo, rend hommage à deux arrondissements de la capitale que je connais très bien. De la rue de Seine à la place Saint Sulpice, de la rue du Four au jardin du Luxembourg, de la rue Royer-Collard au quai des Grands Augustins, j’ai sillonné le cinquième et le sixième arrondissement et, à l’époque de sa sortie, j’ai eu envie de découvrir comment elle l’interprétait.

 

C’est un parfum épicé, boisé et ambré, rond, doux mais parfois presque poussiéreux à côté duquel j’étais un peu passé parce que je l’avais senti et pas vraiment essayé. Linéaire, profond, il est beaucoup plus facetté sur ma peau que sur le carton et je crois que c’est le cas de beaucoup de parfums de Memo. Là, le côté bois de crayon à papier du bois de cèdre est très présent et se mêle à un santal australien tout en transparence et en légèreté que je trouve tout à fait différent des notes que je connaissais pour s’épicer de clou de girofle et s’arrondir d’un absolu de fève tonka. Il me semble aussi déceler des notes d’osmanthus un peu cuiré et abricoté mais la marque ne communique pas là-dessus. Je suis très étonné de son développement. Au fur et à mesure qu’il évolue, le parfum se fait profond, s’intègre à ma peau parfaitement et le résultat est génial.

 

J’ai plusieurs fois évoqué cette création mais je voulais lui consacrer un article vraiment détaillé car, lorsque je l’ai vraiment découvert et essayé, il y a un peu plus d’un an, je suis tombé sous le charme et je n’ai cessé de vider des doses d’essai. Je ne dirai pas qu’il est exactement pour moi mais j’ai énormément de plaisir à le porter. Je ne sais pas si je franchirai un jour le cap mais c’est une exquise trouvaille, n’en doutons pas. Je comprends pourquoi Aliénor Massenet a composé une telle création pour évoquer la Rive Gauche de la Seine, les cabarets, les bibliothèques, celle de la Sorbonne en particulier, et surtout les bouquinistes mais aussi les recoins de la rue Soufflot, J’imagine très bien sentir les facette de cette effluve au coin de la rue Monsieur-le-Prince ou encore à la terrasse du café de Flore, des deux Magots ou dans la brasserie Lipp, autant d’endroits qui m’évoques des souvenirs vécus ou imaginaires qui me tiennent à coeur. En y réfléchissant, son imaginaire se rapproche du mien et il me semble entendre un peu Gainsbourg, Vian ou Gréco dans un Saint-Germain-des-Prés de l’après-guerre concentré dans un parfum résolument moderne et magnifiquement construit.

 



30/05/2021
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