Floris London, dans la plus pure tradition britannique
Depuis que je l'ai découverte il y a quelques années maintenant je suis émerveillé par les créations de la maison Floris London. Je connaissais bien évidemment la boutique sur Jermyn Street à Londres mais je n'avais jamais vraiment senti les parfums.
C’est donc en France que j’ai réussi à aborder cette marque « So British » et à m’y intéresser de très près. Très anglophile depuis toujours, l’idée de porter l’une des marques anciennes et indépendante de la parfumerie britannique me faisait très envie. J’ai eu la chance d’avoir accès à la presque totalité de la collection et je me suis rendu compte que les eaux de toilettes étaient très abordables en terme de prix et d’un classicisme élégant qui les rendaient très faciles à porter. Après quelques temps de réflexion, j’ai donc acquis ma première fragrance chez Floris.
Je n’ai pris aucun risque en choisissant l’emblématique « N°89 » lancé en 1951 et qui fut, selon le story telling, le parfum de Sir Ian Fleming, auteur des James Bond. C’est un aromatique un peu fleuri, très complexe, dans lequel la lavande rencontre des notes d’ylang ylang et de géranium rehaussés par la traditionnelle bergamote qui persiste lorsque le parfum se développe sur la peau. Le « N°89 » est une véritable création. Aujourd’hui, si je ne le porte plus vraiment, j’ai l’occasion de le sentir très très souvent et j’en suis très heureux car je l’aime toujours autant.
Par la suite, c’est « Mahon Leather », une eau de parfum sortie en 2011 qui m’a séduit. Je cherchais alors un cuiré construit autour du bois de boulot et de la feuille de violette. Il est, tout du moins dans mon imaginaire, un exemple de ce que pouvaient être le cuir de Russie à l’ancienne. J’aime énormément ce parfum. Il est à la fois discret et élégant. Son sillage est modéré mais il a une tenue absolument remarquable. Je pense qu’il est le cuiré idéal. C’est celui que j’ai cherché pendant longtemps et que je suis content d’avoir trouvé. Seul petit bémol, il semblerait qu’il ait été arrêté mais je suis prévoyant et j’ai du stock !
Le troisième parfum qui m’a séduit et que je porte est « Royal Arms ». C’est un floral aldéhydé lancé en 2012 dans la collection éphémère Diamond. Il est donc désormais collector. On le dit féminin mais à moi, il me plaît et j’ai beaucoup de plaisir à le porter quand le printemps vient sonner à ma porte. Fleuri certes, car il met la rose et la violette à l’honneur mais également poudré avec les notes d’aldéhyde et d’iris qu’il me semble bien réussir à identifier, il est enveloppant, très élégant et particulièrement rassurant.
Des envies chez Floris ? Évidemment, j’en ai plusieurs. Je craque pour « Leather Oud » lancé en 2014, un parfum puissant qui, comme son nom l’indique, mêle cuir et oud dans une composition particulièrement élégante et subtile qui tranche complètement avec les créations de ces deux familles olfactives. Nous sommes dans une parfumerie à l’anglaise empreinte d’une tradition d’élégance. J’aime aussi Beaucoup, dans la collection privée, « 1976 » un aromatique lancé dans une collection dont le postulat est de recréer des parfums correspondant à l’esprit d’une année. Il m’évoque bien les odeurs de l’enfance avec une mise en valeur de la lavande par des notes vertes mais aussi ambrées.
Pour finir, je crois que mon coup de coeur va à « Élite », sorti en 1980 et qui est à mi-chemin entre aromatique fougère et cuir. Son côté élégant, fumé mais, également frais et aérien me séduit. Il sera certainement mon prochain parfum de cette si belle marque traditionnelle anglaise. Il y en a plein d’autres mais il faut bien se décider ! Je me vois bien le porter tout de suite après l’été quand les températures sont encore agréables mais que je soleil est moins chaud.
Que dire pour conclure ce focus sur « Floris », je dirais que tout me plait alors entre un parfum et un autre, je me ferai toujours plaisir.
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