Mes parfums préférés : "Iris Cendré"
* Article enrichi
Lorsque j’achète un nouveau parfum, le plus souvent, c’est après pas mal de réflexion et de nombreux essais. Ca a été le cas pour « Iris Cendré » de Naomi Goodsir. D’ailleurs, je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de ce jus absolument inédit créé par Julien Rasquinet en 2015. Je ne sais pas vraiment comment le décrire et encore moins le classer dans une famille olfactive. L’envolée de bergamote et de mandarine est très fugace et on entre sur un coeur avec l’association iris et violette mais je trouve qu’elle est différente par rapport à ce que j’ai déjà porté. Elle est associée à une résine Oliban très délicate et repose sur un fond de ciste et d’ambre soutenus par une note de tabac.
J’aime beaucoup la note d’iris. Je l’ai souvent portée associée à la feuille de violette comme dans « Iris de Nuit » de James Heeley, « Après l’Ondée » de Guerlain ou encore « Iris Silver Mist » de James Heeley ou encore conjuguée avec le cuir et le jasmin dans « Iris Prima » de Penhaligon’s ou le cèdre dans « Bois d’Iris » de The Different Company. Avec « Iris Cendré », Julien Rasquinet donne une lecture épurée et très « végétale » de cette matière première absolument envoûtante.
Pour moi, le départ est un peu terreux. Je sais que, dit comme ça, ce n’est pas très engageant mais, comme dans tous les parfums de la maison Naomi Goodsir, il ne faut sûrement pas s’arrêter aux notes de tête car nous pourrions passer à côté d’un développement absolument magique. C’était un peu mon cas lorsque je l’avais senti sur touche. Je l’avais trouvé joli mais ne m’y étais pas arrêté, me concentrant plutôt sur « Nuit de Bakélite » que je porte ou encore « Cuir Velours » mais, finalement, après l’avoir pas mal porté, je me suis décidé.
S’approprier un parfum voulu par Naomi est toujours une aventure. Je pense qu’ils représentent à la fois son imaginaire et sa charmante excentricité. La maison compte, à ce jour, seulement cinq fragrances et les jus sont vraiment hors-norme. Je trouve que c’est l’une des marques, et je l’ai déjà dit, qui peut porter le nom souvent galvaudé de parfumerie de niche car, vraiment, chaque création est un concentré de créativité mais également d’élégance.
Naomi Goodsir et Renaud Coutaudier, les créateurs de la maison.
« Iris Cendré » est très moderne. Il sort des sentiers battus comme l’a fait, en son temps, « Iris Silver Mist » de Serge Lutens. Il ne ressemble à rien d’autre et je conçois qu’il puisse ne pas plaire surtout au premier abord mais il mérite vraiment d’être essayé. Pour ma part, je trouve qu’il me ressemble et qu’il est complètement dans mes goûts. J’ai pas mal de parfums. C’est parfois une passion à la fois onéreuse et encombrante. Ceci dit, je pense que je vais beaucoup porter celui-ci car il me plait vraiment énormément. J’en ai profité dès que je l’ai eu et il m’a vraiment accompagné.
Je ne voulais pas spécialement répéter ce que j’avais déjà écrit sur « Iris Cendré » mais, maintenant que je le porte, je suis plus à l’aise pour en parler précisément. Je dois dire que c’est un vrai coup de coeur.
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