"Jasmin Bonheur", le nouvel opus de L'Art et la Matière
« Jasmin Bonheur dévoile un jasmin haut en couleurs, teinté de nuances joyeuses – l’orangé radieux de la note abricot, le violet vibrant de l’iris poudré, le rose tendre de la rose - dans une édition limitée d’art, inspirée par la palette éclatante d’Henri Matisse. Peintre du bonheur par essence, maître sublime des couleurs, Henri Matisse est l’un de plus grands génies de l’art du XXème siècle. Guerlain collabore avec Maison Matisse - fondée par Jean-Matthieu Matisse, l'un des arrière-petits-fils du peintre - pour célébrer l'art du bonheur. Inspirée de l’œuvre « Les Mille et une Nuits » d’Henri Matisse, la précieuse édition Maison Matisse de Jasmin Bonheur transforme la plaque de son capot et l’écrin de son parfum en parures. Une édition limitée à 1000 pièces dans le monde ». Tels sont les mots de la maison Guerlain pour décrire « Jasmin Bonheur », la toute nouvelle collection de Delphine Jelk pour la collection L’Art et la Matière. Je suis allé en parfumerie pour le sentir voire même l’essayer. Je dois dire que je suis toujours attentif aux nouveaux parfums de Delphine Jelk qui prend de plus en plus d’importance chez Guerlain et qui, ces dernières années, a signé pas mal de nouveautés. J’avais été assez impressionné par les oud qu’elle avait composé en collaboration avec Thierry Wasser alors que c’est loin d’être ma matière première de prédilection.
Delphine Jelk
Ce parfum est présenté par la marque comme un floral fruité et il s’ouvre sur la bergamote traditionnelle de la marque associée à des notes d’abricot puis vient un coeur de jasmin, rose et fleur d’oranger assez classique associé à une discrète note d’iris. Je n’ai pas vraiment identifié le fond et pour moi, c’est plutôt un floral pure et assez linéaire mais ce n’est que ma perception. Très honnêtement, je n’ai pas vraiment accroché. J’aime bien les parfums où le jasmin est travaillé en majeur et là je suis complètement resté sur ma faim. Je trouve la construction très classique, la création sentie et re-sentie des dizaines de fois en parfumerie et je ne discerne même pas la qualité supérieure des matières premières utilisées. Je suis assez clients des jasmins en parfumerie. J’ai beaucoup porté « Jasmin de Pays » créé par Jean-Claude Ellena pour Perris, « Madagascan Jasmine », composé par Michel Roudnitska pour Grandiflora et bien d’autre or celui-ci ne retient que très peu mon attention. En outre, j’ai déjà un peu de mal à comprendre comment se justifie le prix exorbitant des parfums de la collection L’Art et la Matière et là, sincèrement, c’est encore plus le cas. Pour moi, « Jasmin Bonheur » est assez joli mais il ne se démarque pas vraiment de ce que j’avais déjà senti. C’est donc une impression en demi-teinte mais, encore une fois, c’est mon ressenti. Cela n’a absolument pas valeur de critique.
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