Le nouveau Frédéric Malle en avant-première
« Heaven Can Wait », autrement dit « Le Ciel Peut Attendre », sans doute en référence aux films d’Ernst Lubitsch et de Warren Beatty, tel est le nom du futur opus des Éditions de Parfums Frédéric Malle. Allez, je vous livre mes impressions en avant-première, je ne peux pas résister. Je l’ai découvert en avant-première grâce à Anne de la parfumerie lyonnaise La Mûre Favorite et je dois le dire, je l’ai beaucoup aimé. Pour moi, c’est un retour à une signature que l’on connait. C’est, en effet, Jean-Claude Ellena dont je parlais récemment, qui a composé ce parfum qui ressemble à son style et je dois dire que je me suis fait très plaisir lorsque je l’ai essayé. Alors, c’est un travail autour de l’iris exactement comme j’aime. Frédéric Malle en décrit ainsi l’inspiration : « C’est le voyage de Jean-Claude Ellena dans la richesse des épices chaudes – girofle, graine de carotte et ambrette. Un de ses plus grands chefs-d'œuvre, autour d’un thème plus symphonique que jamais. Je suis très fier d’avoir participé à ce développement aux côtés de Jean-Claude ». Autour d’un iris très pur présent dès les notes de tête et mêlé aux épices chaudes se fait encore plus limpide quand arrive le coeur avec un côté presque magnolia, voire un peu prune, je ne sais pas trop. Au fond, je sens le bois de cèdre mais aussi un très beau côté piment. Vraiment, j’ai aimé ce parfum dès que je l’ai senti et aussitôt posé sur ma peau. Pour moi, c’est vraiment, et je pèse mes mots, l’un des parfums de Jean-Claude Ellena pour la marque que j’ai préféré et pourtant je les trouve tous beaux.
Je trouve que le travail, aquarelle, tout en transparence, de l’iris, est vraiment merveilleux. Il m’a rappelé un parfum que j’ai beaucoup porté et qui n’existe plus aujourd’hui. Je veux parler bien évidemment de « Bois d’Iris » que j’évoquais récemment. Peut-être même que je trouve qu’il a quelque chose en plus avec ces notes épicées voire même pimentées. Je retrouve, avec « Heaven Can Wait », la signature très douce et élégante de Jean-Claude Ellena que j’aime tellement. Vraiment, je suis impressionné par ce parfum. Nul doute qu’il apparaitra dans mon top 20 au mois de décembre. Sur ma peau, l’évolution est vraiment super belle et très « confortable ». Je crois que j’aime l’iris travaillé d’une manière plus boisée et moins poudrée qu’à l’habitude. Je suis, vous l’aurez compris, vraiment épaté par ce parfum. Il me ramène à mes premiers pas dans la parfumerie de niche. J’espère vraiment qu’il rencontrera vraiment le succès qu’il mérite. Pour moi, il n’est pas dans l’air du temps mais c’est beaucoup mieux, il est intemporel et indémodable. Les seuls bémols que je pourrais lui trouver seront sans doute son prix qui risque, j’en ai peur, d’être très élevé et sa tenue qui risque d’être légère car c’est un parfum, je l’ai dit, vraiment « aquarelle » et il faudra l’accepter. En revanche, la création est superbe. Il faut découvrir « Heaven Can Wait » absolument dès sa sortie en septembre !
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