Les iconiques : "Acqua di Sale"
« Souvenir d’une traversée en bateau de la Toscane vers la Sardaigne, par une belle journée d’été de 1966. Acqua Di Sale, c’est la promesse des vacances, une fragrance chargée d’émotions, celles qui nous gagnent à l’approche des côtes, bercé par les vagues... Il flotte dans l’air comme une odeur de peau chauffée au soleil, balayée par une brise marine, vivifiante et salée. Le parfum du bonheur et de l’insouciance ». Si je parle des iconiques, il faut que je le fasse en restant un peu objectif et en traitant les parfums ou les marques qui ne me parlent pas. C’est le cas de Profumum Roma et de son best seller « Acqua di Sale ». Je suis allé le redécouvrir pour écrire mon article et il est vrai que je comprends son succès car, pour un parfum « salin », il a une tenue remarquable et un sillage assez imposant. C’est un parfum de vacances, de littoral… En tout cas, je l’avais pas mal essayé il y a deux ou trois ans quand j’avais la marotte des embruns et des notes d’agrumes. Il avait été une option même si je lui en avais préféré un autre. Pour écrire cet article, je suis donc allé le mettre sur ma peau et je suis toujours aussi impressionné par son sillage et sa tenue qui est, c’est vrai, d’une longévité assez exceptionnelle. En effet, la marque propose des extraits de parfums un peu huileux qui se fondent parfaitement avec la peau pour recréer un peu une odeur de corps chauffée au soleil. Il m’évoque la Méditerranée et les vacances au bord de la mer. Je dois dire que c’est un très joli parfum au premier abord, en tout cas pour moi.
L'une des éditions limitées
Il s’avère très simple avec, au départ, une envolée de myrte et de molécules reproduisant l’odeur des embruns puis est soutenu par un coeur de cèdre et, enfin, un fond un peu algues. Il semble assez naturaliste ce qui était sans doute très novateur lors de sa sortie en 1996, une époque ou les fragrances marines étaient surtout saturées de calone, une molécule qui arrive à me déranger dans mes découvertes parfumées. Je ne peux pas dire que ce soit le cas avec « Acqua di Sale ». C’est pour cela que je parle plus de parfum salin que réellement d’un marin. J’aime beaucoup les notes de tête et elles matchent très bien sur ma peau. Je dois dire que je suis un peu moins emballé par l’évolution. Sur ma peau, elle est parfaitement linéaire et, il faut que je le mentionne, même si cela va faire hurler les amateurs de sillage et de tenue, je trouve que se révèle un parfum un peu trop puissant pour mon goût quoique très réussi. Au bout d’un moment, je commence à en avoir assez de le sentir autour de moi mais ce n’est que mon impression car, compte-tenu de la qualité des matières utilisées, de la concentration et du côté presque huile, il est présent absolument tout le temps. Je ne l’aime donc, apparemment, pas assez pour le porter. Je vais lui préférer des parfums plus légers comme « Sel Marin » de Heeley ou « Acqua di Scandola » de Parfum d’Empire.
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