Passion Parfums

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Les notes que j'aime

Comme tout le monde, je suis attiré par des notes en particulier, qu’elles soient fruitées, florales, boisées ou cuirées. Elles constituent mes propres familles olfactives. J’ai trouvé intéressant d’en faire une revue. J’ai donc décidé de choisir un parfum que je trouve vraiment très attirant et qui présente, en note dominante, une ou des matières premières que j’aime. Je vous emmène donc dans l’univers de « mon nez parfait inquisiteur » comme le dit la chanteuse Juliette.

 

 

Le cuir de Russie

 

 

Parfum cuir pour homme : Notes olfactives tabac, bois, et cuir | Olfastory

 

 

 

 

 

Je lui ai consacré un article entier et j’aime cet accord de bois de boulot et de mousse de chêne particulièrement présent dans les parfums de la première moitié du XXème siècle. Je le trouve à la fois enveloppant, un peu « dark » et parfaitement réconfortant. Qu’il soit associé à des notes ambrées, hespéridées ou fleuries (particulièrement la violette), il est intense, profond et je le trouve particulièrement beau. Il est plusieurs cuir de Russie que j’aime dans la parfumerie mais parmi ceux que je préfère porter il y a celui de L.T. Piver et également « Mahon Leather » de la maison britannique Floris London qui, hélas, a été discontinué. Lorsque je découvre un cuir de Russie dans une collection, même s’il peut sembler un peu passé de mode, je m’y penche toujours et, en principe, je suis séduit.

 

 

Le lilas

 

 

Lilas - Vikidia, l'encyclopédie des 8-13 ans

 

 

 

C’est ma fleur préférée dans la nature. J’aime ses couleurs, la forme de ses pétales et, évidemment, les effluves qui m’accompagnent à chaque printemps. Il était donc parfaitement naturel que je recherche ses interprétations en parfumerie. C’est une fleur recomposée à partir d’autres fleurs et elle n’inspire que rarement les parfumeurs. Je dois dire que, jusqu’à présent, les deux que j’ai préféré sont « Fathom V » de Beaufort London, un parfum de Julie Dunkley et Julie Marlowe et où cette note est conjuguée avec l’iode et le sel de mer. Frais et complètement addictif, il a été un vrai coup de coeur dès que je l’ai senti et je me le suis approprié. Le plus pur, un peu aquatique aussi est « En Passant », inventé par Olivia Giacobetti pour les éditions de parfum Frédéric Malle que je porte depuis quelques années. J’aime beaucoup son côté frais et, si « Fathom V » m’accompagne à chaque saison, je préfère « En Passant » au printemps… au « Joli temps du lilas ».

 

 

L’ylang ylang

 

 

 

Ylang-Ylang – Wikipedia

 

 

 

Opulent, mystérieux, extrêmement utilisé en parfumerie au coeur de compositions florales, il est particulièrement beau travaillé d’une manière un peu soliflore. Je ne reviendrais pas « Ylang Ylang Nosy Be » de Perris Monte Carlo que j’adore et qui, je pense m’inspirera toujours mais vraiment il est, pour moi, l’une des plus belles interprétations de cette fleur. Le second parfum est « Ylang Ylang » de Lorenzo Villoresi. La fleur est traitée ici de manière botanique. Son départ est presque aromatique et piquant et il faut plusieurs heures avant que la fleur prenne sa place. Je trouve que cette promenade dans un jardin toscan dans lequel on trouve, au détour des allés, une fleur exotique et envoûtante. Le côté frais de ce parfum lui confère quelque chose de très confortable en plein été. Je l’ai retrouvé cette année après l’avoir un peu délaissé l’an dernier et je m’en félicite.

 

 

L’accord chypré

 

Perfumers Apprentice - Chypre - Key Accord (Natural)

 

 

 

Je rappelle ce qu’il est : une note de tête de bergamote et un fond de patchouli et de mousse de chêne avec, au coeur, différentes ambiances, différentes matières premières. Qu’il soit vert, floral, plus fruité ou axé sur ses notes de fond, il constitue nombre de parfums que j’aime. En retenir deux est particulièrement difficile. Je suis très souvent séduit par les chyprés et j’en ai choisi deux très différents. Le premier est très patchouli et c’est le premier parfum qui a été créé par Nicolas de Barry, d’abord pour Maître Parfumeur et Gantier puis pour sa propre maison. Il s’agit, bien évidemment de « George Sand ». La facette patchouli est très finement travaillée et je trouve qu’il est particulièrement envoûtant. Le second est « The Afternoon of a Faun » d’État Libre d’Orange qui est un hommage aux chyprés à l’ancienne. J’adore le coeur floral qui se repose sur le fond patchouli et mousse de chêne. Je suis particulièrement fan.

 

 

Le jasmin

 

 

Le crépuscule du jasmin de Grasse - Actualité : industrie (#37252)

 

 

 

 
 
 

 

Je ne porte que très rarement des parfums à dominante de jasmin car je préfère cette note au centre d’une composition plus complexe. Pourtant, j’ai un faible pour le côté un peu vert de celui qu’on trouve sur les hauteurs de Grasse. J’ai eu un coup de foudre, dès que je l’ai senti, pour « Madagascan Jasmine » créé pour Grandiflora par Michel Roudnitska. J’aime l’accord avec la jacinthe et le côté profond et pur à la fois qu’il dégage. L’an dernier, j’ai récidivé avec « Jasmin de Pays » créé par Jean-Claude Ellena pour Perris Monte Carlo qui est un peu dans le même esprit mais peut-être un peu plus amandé. J’aime beaucoup son côté soliflore et frais à la fois. Je l’ai pas mal porté au début de l’été et je pense que je le reprendrai quand mon flacon sera fini.

 

 

Le vétiver

 

Vétiver, | Huile essentielle 100% pure et naturelle | ZAYAT AROMA

 

 

 

 

 

Voilà une note qui ne ressemble à rien d’autre. Identifiable entre mille, un peu boisée, parfois fraîche, elle est particulièrement bien employée en parfumerie, soit de manière très pure, soit plus orientale voire même comme soutien des fleuris. J’ai, en tête, beaucoup de parfums « vétiver » que j’aime et il m’a fallu en retenir deux que je porte pas mal. Curieusement, les deux sont supprimés des collections mais j’ai du stock. Le premier est « Le Baiser du Dragon » créé par Alberto Morillas pour Cartier qui est très rond, un peu opulent, et particulièrement finement travaillé. Le second est « Glacialis Terra », issu de la très belle collection Natura Fabularis de l’Artisan Parfumeur imaginée par Daphné Bugey. J’aime particulièrement son côté presque menthe glacée ou absinthe soutenu par un vétiver d’une très grande qualité. C’est un des parfums les plus frais que je porte.

 

 

L’accord iris et violette

 

Iris 'Violette Toulousaine' - Grand iris de jardin bleu

 

Violette à parfum - Viola odorata - Le Jardin du Pic Vert

 

 

 

 

Je trouve qu’il fonctionne merveilleusement. Leurs côtés poudrés à tous les deux me fascine toujours et même quand ce n’est pas la facette qui est le plus utilisée. Bien sûr, j’aurais pu citer « Après l’Ondée » de Guerlain que j’ai adoré ou encore « Iris de Nuit » de James Heeley que j’ai énormément porté mais ceux que j’aime le plus sont, en ce moment, « Violaceum », toujours issu de Natura Fabularis de l’Artisan Parfumeur et toujours créé par Daphné Bugey et qui, également, a disparu. J’aime son côté terreux, un peu étrange et je le porte très bien au printemps. L’autre parfum qui me vient en tête est « Grey Flannel » de Geoffrey Beene qui, après un départ presque poussiéreux, est d’une grande complexité et d’une élégance parfaite.

 

 

La prune

 

Prune : bienfaits et vertus pour la santé

 

 

 

C’est une note que j’avais découverte il y a quelques années avec « Mon Parfum Chéri » d’Annick Goutal qui n’existe plus aujourd’hui mais c’est avec le travail d’Edmond Roudnitska qui l’a beaucoup utilisée que j’y reviens aujourd’hui. Qu’elle soit confite et vanillée, voire poudrée comme dans le « 401 » créé par Nathalie Koobus pour Bon Parfumeur ou plus épicée et jasminée comme dans « Diorama » que je porte avec délice ou « Le Parfum de Thérèse », aux éditions de parfum Frédéric Malle, cette note m’attire. Je n’aimais pas vraiment les fruités et pourtant je suis complètement fan de la prune et de l’élégance un peu surannée qu’elle dégage.

 

 

Les épices

 

 

J’ai découvert la variété de ces notes avec « Poivre » de Caron mais les parfums que j’ai choisi sont, enrichis de clou de girofle, de cardamome ou encore de cannelle. Je pense qu’un parfum épicé se doit d’être vraiment équilibré. Il peut avoir la facette gourmande de « Roaring Radcliff », créé par Daphné Bugey pour Penhaligon’s et qui va m’accompagner cet hiver sans aucun doute ou encore plus orientale et complexe dans « Noir Épices » de Michel Roudnitska pour les éditions de parfum Frédéric Malle qui ne ressemble à rien d’autre et que j’aime depuis très longtemps. Ce sont des notes très agréables à la mi-saison et en hiver mais certains parfums seront également portables en été.

 

 

Il y a sûrement une infinité d’autres notes que j’aime beaucoup. Je suis très éclectique, je m’en rends compte. Aujourd’hui, j’explore plein de familles olfactives différentes et j’y trouve toujours mon compte. Je suis très fasciné par ce que l’on peut faire en parfumerie, aux ambiances différentes, aux atmosphères parfumées voire même aux univers de nombreux nez. En faire la synthèse est assez agréable et difficile à la fois.

 



26/07/2020
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