Passion Parfums

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Les stars et leurs parfums : les années 80, Isabelle Adjani et "En Avion"

Isabelle Adjani | Isabelle adjani, Beauty girl, French beauty

 

 

Considérée à raison par beaucoup de cinéphile comme l’une des meilleures comédiennes françaises actuelles, Isabelle Adjani est aussi une icône de part son image et son goût des belles choses. Elle l’a souvent dit, elle est passionnée de parfums. Le « N°5 » de Chanel, « L’Heure Bleue » de Guerlain, « Heure Exquise » d’Annick Goutal, « Aromatics Elixir » de Clinique, « Eau Sauvage » de Dior, « Angel » de Mugler, « Lipstick Rose » de Frédéric Malle, « Ombre Mercure » de Terry de Gunzburg ou encore « Eau Duelle » de Diptyque, l’actrice peut être infidèle en parfumerie, voire même boulimique comme elle l’expliquait à Gala il y a quelques années. Ceci dit il a été un parfum qui l’a énormément accompagnée et qui, hélas, n’existe plus aujourd’hui. Je me souviens d’interviewes dans lesquelles elle évoquait de manière récurrente « En Avion » de Caron. C’est à ce bijou de la parfumerie française, aujourd’hui malheureusement discontinué et sur Isabelle Adjani que j’ai décidé de consacrer cet article sur la décennie des années 80.

 

 

Notes biographiques :

 

Isabelle Adjani est née le 27 juin 1955 à Paris et le moins que l’on puisse dire c’est que son talent, précoce, est remarqué très rapidement car elle tourne au cinéma pour la première fois à l’âge de 14 ans et entre à la comédie française à l’âge de 17 ans en 1972. Si elle a vraiment explosé dans les années 70, avec des films comme « Faustine ou le Bel Été » de Nina Companeez où elle interprète le rôle de Camille en 1972, « La Gifle » de Claude Pinoteau, « L’Histoire d’Adèle H » de François Truffaut qui lui apportera son premier César, « Barocco » d’André Téchiné, « Driver » de Walter Hill ou encore « Nosferatu » de Werner Herzog, c’est vraiment dans les années 80 que sa carrière prend un essor incroyable. C’est pour cela que j’ai décidé de la choisir pour illustrer cette décennie. Jugez plutôt, elle a tourné des films inoubliables dans cette décennie. Je citerai « Mortelle Randonnée » de Claude Miller, « L’Été Meurtrier » de Jean Becker, « Subway » de Luc Besson et bien évidemment « Camille Claudel », le chef-d’oeuvre de Bruno Nuytten en 1988. Le jeu d’Isabelle Adjani, tout en force et en sensibilité, m’a toujours énormément touché. Je dois dire que, même si ses choix artistiques ces dernières années est un peu trop, à mon sens, motivé par des amitiés, la voir jouer au cinéma (ainsi qu’au théâtre où j’ai eu le privilège de l’applaudir) est toujours pour moi source d’émotion. Aujourd’hui, Isabelle Adjani semble avoir un peu pris du recul avec son image de star inaccessible. Elle vient de plus en plus sur scène et retrouve le contact du public. Au cinéma, elle a eu tout de même, depuis les années 2000 des rôles absolument incroyables comme celui de Sonia dans « La Journée de la Jupe » de Jean-Paul Lilianfeld ou encore celui de Madame Hansen Bergman dans « David et Madame Hansen », l’excellent film d’Alexandre Astier mais ce n’est pas le sujet. Revenons au sujet et au raz-de-marée Adjani dans les années 80 où, iconique, elle s’est essayée à la chanson en enregistrant un album avec Serge Gainsbourg et un titre composé par Sébastian Santa-Maria. Toute en séduction et en glamour, Isabelle Adjani la virtuose de l’écran est devenue une star et le mot est rare pour une actrice française. Pour moi, elle est surtout une artiste douée, profonde et bourrée de talent dont le cinéma français peut être fier.

 

 

Programme TV du lundi 29 juin : notre sélection - Le Parisien

 

Isabelle Adjani dans "Mortelle Randonnée" de Claude Miller
 
 
Épinglé sur Cinéma
"L'Été Meurtrier" de Jean Becker
 
 
Camille Claudel (1988) - SetCenas
"Camille Claudel" de Bruno Nuytten
 
Pull Marine: Adjani, Isabelle: Amazon.fr: Musique
Isabelle Adjani chante Serge Gainsbourg
 
 

 

Isabelle Adjani et le parfum :

 

Je ne reviendrai pas sur les nombreuses créations qu’a pu porter l’actrice mais seulement sur « En Avion » créé en 1932 par le parfumeur Ernest Daltroff pour Caron et qui a été reformulé sans doute au fil des décennies pour devenir le parfum fontaine que j’ai découvert il y a quelques années. Quand je lis la pyramide olfactive, je me dis qu’il avait finalement du peu changer car je reconnais bien les accents floraux et ambré d’un départ d’oeillet et de néroli, associée à un zeste d’orange délicat et à cette rose cachée qui a été la signature des grands parfums Caron. Le coeur de fleur d’oranger si cher au nez qui l’a inventé est associé à de très fines notes de jasmin de Grasse un peu vert et de lilas fort printanier et le parfum se pose sur un fond d’opoponax, d’ambres gris, de bois de santal légèrement poudré par les muscs blancs qui arrivent en toute fin de son évolution. Je ne connais que la version extrait de parfum que je re-sens dans une dose d’essai en écrivant mais il a également existé en eau de parfum je crois. C’est un parfum dans lequel on retrouvait tout l’art d’Ernest Daltroff lorsque, dans les années 30, il composait des fragrances dont l’identité était reconnaissable immédiatement à l’instar de « Tabac Blond » ou de « Narcisse Noir ». Je dois dire que je n’aurais pas pu porter « En Avion » car, si je pense que les parfums n’ont souvent pas de genre, je trouve qu’il est la quintessence d’une féminité Glamour dont Isabelle Adjani est une parfaite illustration. Associé à un « petit pull marine tout déchiré au coude… » il devait être absolument merveilleux.

 

En Avion Caron parfum - un parfum pour femme 1932

 

 

 



03/04/2021
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