Passion Parfums

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Mes carnets de voyage : Nairobi

Fichier:Karen Blixen House, Nairobi, Kenya (22288985045).jpg — Wikipédia

 

La maison de Karen Blixen à Nairobi

 

« Out of Africa », « Sur la route de Nairobi »… Je ne suis jamais allé au Kenya mais, je dois bien l’admettre, j’ai toujours trouvé l’idée beaucoup plus romanesque que ce que doit être ce pays aujourd’hui. J’ai déjà souvent évoqué Karen Blixen qui est une auteure que j’aime particulièrement et son livre « La Ferme Africaine ». Je me devais d’inscrire Nairobi dans mes carnets de voyage même si celui-ci est complètement imaginaire. J’ai toujours en tête les livres, les films, la beauté des paysages, de la maison de la baronne Blixen, les histoires très flamboyantes qui se déroulent dans un pays mystérieux, où tout parait immense et où la main de l’homme n’a modifié la savane que par endroits. Alors les parfums qui m’évoquent les plaines africaines se comptent sur les doigts d’une main. J’aurais pu choisir « L’Eau de Blixen » créé par Anaïs Biguine bien sûr ou encore « Savannah’s Heart », imaginé par Luca Maffei pour Olibere mais, finalement, j’ai eu envie de remettre au centre de mon propos un iconique, composé pour la collection Cuirs Nomades de Memo par Aliénor Massenet. J’ai donc opté pour « African Leather » sorti en 2015. Je l’ai porté, je ne le pourrais plus le porter maintenant mais je le considère vraiment comme une très impressionnante création.

African Leather Memo Paris parfum - un parfum pour homme et femme 2015

 

 

« Inspiré du continent africain, ce parfum dévoile des notes épicées chaudes de cardamome et de safran sur une touche florale de géranium, qui se mêlent à un accord cuir pour donner vie à un cuir sauvage d’exception ». Ce qui m’a frappé durant la période où je l’ai porté, c’est tout d’abord sa tenue et son sillage qui sont absolument exceptionnels sur ma peau ce qui est suffisamment rare pour être mentionné. J’ai eu, avec ce parfum, une autre surprise. En effet, je l’ai porté indifféremment été comme hiver et il est rare que je puisse faire ça. Il est « costaud » et envahissant mais il peut garder un côté frais. Je le trouve, pour le coup, vraiment très unisexe. Il est aussi beau sur les femmes que sur les hommes et c’est un aimant à compliments. Rarement, je n’ai eu autant de réflexions positives sur un parfum. Côté pyramide olfactive, la formule semble assez courte et épurée. Puisque la marque communique sur les notes, j’ai pu comparer avec mes impressions. Le parfum s’ouvre sur une très belle essence de bergamote parée d’épices comme le safran et la cardamome puis vient un coeur de patchouli très net et qui garde une certaine transparence. Le fond du parfum est basé sur un accord oud avec des notes de vétiver et de musc. Je trouve qu’il y a quelque chose de tout à fait addictif à le porter mais aussi parfois répulsif. J’en ai utilisé 75 ml puis je n’ai pas racheté de flacon. M’en suis-je lassé ? Y reviendrais-je ? Je ne sais pas. La seule chose que je peux dire c’est qu’il est sans doute le plus difficile d’abord des parfums devenus iconiques que je puisse connaitre. J’aime beaucoup l’idée qu’une création vraiment originale, qui n’avait pas vocation de rencontrer un public relativement large ait réussi. Aliénor Massenet a vraiment beaucoup de talent et elle le prouve une fois de plus.

 



15/01/2025
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