Mes carnets de voyage : Venise
Je ne sais pas si je connais bien Venise mais j’y suis allé plusieurs fois et j’ai arpenté les rue, les pavés, emprunté le vaporetto, roulé en train le long de la lagune. La dernière fois, j’ai vu la ville romantique par excellence sous la neige ! Il était bien normal qu’elle figure dans cette série de carnets de voyages. J’ai beaucoup hésité sur parfum qui m’évoque cette cité de carte postale. J’ai tout d’abord pensé à une création de Merchant of Venice, une marque dont l’inspiration est typique mais je ne les maîtrise pas forcément très bien et j’ai pensé qu’il serait assez amusant de parler de ce que je portais lors de mon dernier voyage en Italie. Je m’en souviens parfaitement. Il s’agit de « Louve » de Serge Lutens. Cela me permet d’écrire un vrai article personnel et peut-être moins symbolique que les autres. Créé en 2007, cette création de Christopher Sheldrake m’a énormément accompagné et je l’aime toujours autant. Non, son côté « colle Cléopâtre » pour ceux qui ont la référence, ne me dérange nullement. « Louve, un parfum énigmatique, maternel et pur ». Le parfumeur a réussi à inventer une composition autour de l’amande amère qui n’est jamais linéaire car son évolution est toujours surprenante.
« Mythologique depuis la nuit des temps, la louve conserve ici un mystère se teintant d’une amertume amandée. Recluse au sommet de son château de neige, singulière, blanche, elle demeure une énigme ». Le côté très enveloppant de « Louve » se mêle à des notes presque gourmandes mais surtout très addictives. Sa « colonne vertébrale » se résume, selon la marque à trois notes, l’amande, la rose et le jasmin mais le parfum s’avère tendre et complexe. Personnellement, je l’associe à tout ce que j’aime et j’aime Venise. Je me revois dans ces rues, avec mon chien, tentant de faire des achats, m’asseyant dans un beau café. Vraiment, la fascination que l’on peut avoir pour la ville s’harmonise très bien avec le versant addictif de « Louve ». J’ai adoré ce séjour, certes court et presque solitaire mais je trouvais que mes promenades fonctionnaient très bien avec le cocon que représentait « Louve » pour moi. Mon regret est vraiment qu’aujourd’hui on ne le trouve plus que dans la collection des flacons de table. Ainsi s’en va la vie !
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