Passion Parfums

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Mes carnets de voyages : Le Caire

 

 

 

 

 

 

Le Caire — Wikivoyage, le guide de voyage et de tourisme collaboratif  gratuit

 

 

 

En 2001, je suis allé en Égypte. J’y suis resté plusieurs semaines et j’en garde un souvenir très précis. Je crois que j’ai fait tous les clichés. Arrivé au Caire, le musée, bateau sur le Nil, Abou Simbel, Louqsor, Gizeh, Vallée des Rois, Vallée des Reines et puis Alexandrie, la civilisation copte et l’oasis de Siwa. Autant de lieux, d’ambiances, de sensations différentes. Peut-être que je consacrerai à L’Égypte plusieurs carnets de voyages, je ne sais pas. J’avais envie de rapprocher un parfum avec ce que j’ai ressenti au Caire, dès l’arrivée à l’hôtel. La ville est vraiment immense, presque dérangeante, mêlée d’histoire, de richesses mais aussi d’une immense pauvreté. C’est un parfum capiteux, celui des fruits confits, des dattes, des épices mais aussi du cuir, des notes sèches de sable, des ambiances animalisée. Le Caire est un composite de tout cela et c’est vrai que ce n’est pas facile à rassembler pour imaginer le parfum qui pourrait s’en inspirer. J’ai tout d’abord pensé à « Aziyadé » de Parfum d’Empire mais il m’évoquerait peut-être plus Alexandrie. Je ne connais pas assez bien « Le Dieu Bleu » d’Astier de Villate et il m’évoque plus les sites réellement historiques. Je pourrais aussi penser à des effluves d’immortelle pour le côté sec et épicé. J’ai pas mal hésité puis j’ai finalement opté pour « Farah » créé par Émilie Bouge pour Brécourt et qui est peut-être le seul parfum dans ces tonalités que je porte régulièrement.

 

 

Farah Brecourt parfum - un parfum pour femme 2010

 

 

 

J’ai beaucoup évoqué ce parfum mais toujours sans le remettre dans un contexte précis or, dans ce cas précis, il m’évoque ce que j’aurais eu envie de porter autour de moi pour cette visite de l’un des musées d’égyptologie les plus fascinants du monde. Nous sortions des rues poussiéreuses et parfumées pour entrer dans ce lieu chargé de témoignage de civilisations qui se sont croisées et entrecroisées des siècles durant. Lumineux, « Farah » est sans doute plus adapté aux pays du Moyen Orient qu’à l’Égypte, carrefour de toutes les cultures mais il m’évoque assez Le Caire avec son envolée dense de cannelle, de bergamote et de styrax qui nous emmène sur ce coeur boisé de date, de cuir, de cèdre et de miel. Le fond, très patchouli, se pare des muscs blancs, des notes baumées et poudrées de la fève tonka et du benjoin puis de la facette cuirée du labdnanum. C’est un parfum riche, facetté, fascinant. Il m’a redonné envie de porter des parfums orientaux dont je m’étais éloigné. Très dense sur ma peau, il ne m’entête jamais. Je l’aime et c’est vrai qu’il m’évoque le voyage sans doute le plus long et le plus varié de ma vie mais surtout cette citée du Caire que je trouve très impressionnante.

 



20/03/2025
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