Passion Parfums

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Exquise trouvaille : "Dzongkha"

Dzongkha L'Artisan Parfumeur parfum - un parfum pour homme et femme 2006

C’est grâce à mon ami Claude, un autre passionné de parfums, que nous avons découvert « Dzongkha », créé par Bertrand Duchaufour et lancé chez l’Artisan Parfumeur en 2006 et je dois dire que ça a été, pour moi, une vraie révélation. Vous le savez, je suis un peu réfractaire à la note d’encens mais, dans ce parfum épicé, je trouve qu’il est particulièrement bien mis en valeur au coeur d’une composition irisée et épicée complètement inédite et, même si je ne le porte pas, du moins pour l’instant, il avait complètement sa place dans la rubrique de mes parfums préférés car, plus je le sens, plus je me dis que sa construction est parfaite et qu’il est inédit et envoûtant. Il tire son nom d’un dialecte tibétain qui est, en fait, la langue officielle du Bouthan et c’est vrai qu’il nous entraine dans un univers mystérieux, exotique et mystique. Dès que je l’ai découvert, je l’ai vraiment aimé et je me suis dit qu’il valait bien une chronique à lui tout seul.

 

Nose Bertrand Duchaufour

Bertrand Duchaufour

 

 

 

La marque le décrit ainsi : « Inspiré par un voyage au royaume du Bhoutan, dont Dzonghka est la langue officielle, ce parfum retranscrit l'atmosphère de sérénité au coeur des monastères. L'ambiance capturée est celle du cuir tanné, de la fumée de thé doux aux épices et de feux de cheminée. La nature est intacte et riche de fleurs parfumées telles que la pivoine, le litchi et l'iris. Dzongkha est un parfum mystérieux, une invitation à la spiritualité ». Ce parfum ne ressemble à rien d’autre, il est profond, épicé, poudré et en même temps il garde la spiritualité d’un encens brûlé qui, dans ce contexte, me plait beaucoup. C’est une explosion, un voyage, un périple même. Certes, il n’est pas le parfum de tout le monde mais vraiment, porté, je l’imagine complètement génial. Comme toujours, Bertrand Duchaufour ose, il imagine des associations de notes pas toujours évidentes et je trouve l’idée de partir sur une envolée épicée de cardamome (entre-autres) mais aussi de noix de muscade et de gingembre, était excellente. Le coeur, toujours épicé, adouci de thé blanc et posé sur un des notes de cèdre et de vétiver nous conduit sur un fond très poudré d’iris rendu plus moderne par le papyrus et organisé autour d’une note de cuir.

 

J’étais complètement passé à côté de « Dzongkha » mais il faut bien le dire, la gamme est très étendue chez l’Artisan Parfumeur. Ceci dit, comme on me l’a dit lorsqu’il m’a été conseillé, il pourrait me réconcilier avec la note d’encens. Je trouve que le fait de l’avoir travaillé avec l’iris, les épices et le cuir est vraiment novateur et nul doute qu’il a du en surprendre plus d’un à sa sortie. Je l’essayerai plus précisément lorsque j’en aurai l’occasion car, je trouve que sur une autre pea que la mienne, il se développe de manière remarquable. Un seul bémol toutefois, il est en rupture de stock sur les linéaires des grands magasins et devient difficile à trouve. J’espère que ce ne sont pas les prémices de sa suppression du catalogue. Ce serait dommage car c’est une vraie pépite. En tout cas, j’ai hâte de le re-sentir à nouveaux et de le porter peut-être.

 



18/01/2021
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