Nouveautés février 2025
Je suis en vacances donc je me suis avancé sur les nouveauté d’autant que février, comme janvier, est toujours un peu calme. Par contre, attention, j’ai senti des choses qui sortent en mars et il va y avoir du grain à moudre. Mais j’anticipe. J’ai fais de jolies découvertes e je dois dire que je me suis amusé à essayer ce que j’ai découvert. Il y a deux parfums qui sont sortis depuis un moment mais que je n’avais pas pu découvrir donc cet article remet les choses en place et je me sens moins en retard ! Allez, je vous emmène dans les nouvelles créations. On est partis.
« Une célébration de la nature sauvage, de la beauté préservée, et de l’arôme sublime de la vanille, qui se déploie comme un poème dans l’air. "Sambava" est une ode à la puissance et à la délicatesse de la nature, un voyage sensoriel vers un paradis verdoyant et secret ». Je ne connais pas bien la maison Noème mais j’ai eu l’occasion de découvrir la nouveauté, « Vanille de Sambava », créé par Emna Doghri et je dois dire que j’ai trouvé qu’il s’agissait d’un très joli parfum, plein de nuances et de chic. L’envolée de bergamote, de pomme, de noix de coco, d’orange et de poivre rose est très séduisante. Ensuite vient un coeur très épicé et rond de cannelle, de noix de muscade qui entoure le côté un peu rose et frais de la pivoine, le versant chocolat très chaud et iris un peu poudré et légèrement terreux. Le fond de vanille givrée est réchauffé par le rhum et la fève tonka. « Vanille de Sambava » n’est pas un parfum pour moi mais je l’ai trouvé très qualitatif et particulièrement bien réussi. Les matières sont vraiment belles et Emna Doghri ne cède pas aux tendances. Elle réalise là une vanille très étonnante, naturaliste et facettée. Vraiment, c’est une très jolie découverte.
Avec « Rosa Verde », la nouvelle Acqua Allegoria de Guerlain, Delphine Jelk m’a réjoui, je dois bien le dire. En fait, je trouve que ce parfum arrive un peu tôt mais, vraiment, il est très réussi. « Rosa Verde capture l’effet feel-good d’un plongeon, un jour d’été. La fraîcheur aquatique et fusante du concombre évoque le frisson vivifiant de la peau qui s’immerge dans l’eau. La caresse de la rose se déploie bientôt, comme la vague de bien-être qui gagne le corps sous la surface de l’eau. Un duo floral vert vibrant, teinté d’une note craquante de poire et arrondi par un accord muscs blancs ». Les notes de concombre et de rose, sur ma peau, donnent quelque chose de minéral sans excès, je lui trouve aussi un fond un peu poudré, très élégant et propre. Je pense qu’il me faudra réessayer « Rosa Verde » en été mais il pourrait bien me plaire. J’aime beaucoup son côté très tendre et même un peu froid qui est contrebalancé par les muscs blancs. Ma première impression est excellente.
J’avais entendu parler depuis des mois de « Afternoon Delight » créé par Carlos Benaïm. Il aurait d être une nouveauté 2024 mais ce sera une découverte 2025. « L'eau de toilette Afternoon Delight capture un moment d'indulgence et vous transporte dans un café parisien où l'arôme enivrant des madeleines chaudes flotte dans l'air. Ce parfum gourmand, ambré, doux mais léger, évoque des moments de bonheur et d'évasion. Il se mêle aux notes crémeuses et boisées du bois de santal et à la gourmandise de la gousse de vanille de Madagascar. Toutes ces notes capturent le souvenir d'un moment pour soi ». L’envolée est supposée être à base d’essence d’amande amère qui nous conduirait sur un coeur construit autour d’un accord madeleine et c’est vrai qu’il y a de ça pour se poser sur n fond de santal. Très honnêtement, j’ai détesté ce parfum. Je l’ai trouvé très synthétique et il m’a rappelé l’odeur d’une crème dessert très connue à la vanille. Franchement, je ne me vois pas porter ça. Je passe mon tour. Il est rare que je sois aussi négatif mais vraiment je ne comprends pas l’intérêt de « Afternoon Delight ».
J’ai également découvert « Colonia Il Profumo » d’Acqua di Parma qui vient de sortir. « Une réinterprétation contemporaine de notre précieuse fragrance emblématique sous la forme d’une Eau de Parfum sophistiquée qui exalte le caractère vibrant et ensoleillé de nos agrumes signature grâce à un mélange raffiné d’ylang-ylang et de patchouli ». Cette recréation dans une version plus chyprée et plus intense m’a relativement plu. Le départ est assez classique avec une bergamote assez douce contrebalancée par l’amertume du pamplemousse et de l’orange sanguine et le côté un peu vert du petitgrain. Le coeur de romarin est quand même assez originale car il est associé à un ylang-ylang très joliment travaillé et un absolu de feuilles d’oranger. Le fond de vétiver et de patchouli assurent une certaine tenue. J’ai trouvé la création assez classique mais avec un petit twist pas mal. En tout cas, c’est une réussite pour celles et ceux qui cherchent un esprit Cologne un peu différent de ce que l’on sent habituellement. En revanche, je trouve que le rapport qualité-prix n’est pas fabuleux. Cela m’arrêterait assez vite si j’avais des velléités de le porter. C’est dommage.

Je suis loin d’être un adepte des Parfums de Marly mais, à chaque sortie, comme j’y ai accès facilement, j’essayer. J’avais d’ailleurs bien aimé « Palatine » l’an dernier. J’ai donc tenté le coup de « Valaya Exclusif » créé par Quentin Bisch. « Une fragrance au luxe raffiné mais à l’aura intense, qui encapsule l’élégance féminine, pour ces esthètes contemporaines qui veulent et obtiennent tout. Valaya Exclusif, une création florale boisée unique mais universelle, révèle la sensualité d'une amande douce, la légèreté des fleurs blanches transparentes et la force des bois blancs crémeux. Sublimé par des notes poudrées, le parfum diffuse une chaleur envoûtante et procure une sensation de douceur veloutée qui enveloppe délicatement la peau ». Sur le papier, il avait tout pour me plaire. Une envolée d’amande douce, de bergamote et de mandarine, un coeur de fleur d’oranger, de fleurs blanches avec un côté poudré qui nous emmène sur un fond de bois de santal, d’akigalawood, d’ambroxan et de vanille. Il aurait pu me plaire mais vraiment je n’ai pas aimé du tout. Tout d’abord, dès l’ouverture, je ne sens que les bois ambrés et, tout au long de ce que je pourrais appeler l’évolution, cela ne fait que s’intensifier. Très synthétique, sans nuance, c’est une grosse machine et, franchement, je trouve le prix exorbitant. Je passe donc mon chemin mais sans doute trouvera-t’il son public.
J’ai toujours plutôt aimé la collection extraordinaire de Van Cleef & Arpels et j’ai découvert, avec quelques jours d’avance, « Moonlight Cherry », la nouveauté réalisée par Sidonie Lancesseur. « Moonlight Cherry présente une cerise « aussi noble qu'audacieuse », accompagnée de notes d'amande amère, de rhum, de café noir, de muscs blancs et de vanille ». J’aime beaucoup le départ, très amande amère avec un accord rhum un peu liquoreux puis vient le coeur qui oscille entre café torréfié et cerise. Après une évolution, contre toute attente, assez élégante, le fond de muscs blancs et de vanille assure une belle tenue et un côté assez luxueux à une fragrance très « dans l’air du temps » mais bien réalisée. Pour moi, il s’agit d’une cerise très amandée et ambrée. Je ne suis pas du tout certain que je pourrais porter cette nouveauté et peut-être qu’elle me séduit moins que d’autres parfums de la marque comme « Musc de Soie » ou « Patchouli Blanc » mais j’ai bien aimé. C’est une variation autour d’un thème que nous connaissons très bien maintenant quand nous nous intéressons de près à la parfumerie car, depuis « La Petite Robe Noire » de Guerlain et quelques autres, elle est très présente dans de nombreuses maisons. En tout cas, « Moonlight Cherry » est, pour les amateurs, une option jolie et élégante.

Il y avait déjà plusieurs mois que je voulais découvrir « Mali Nadu » créé par Ilias Ermenidis pour Nissaba mais, à Lyon, nous avons eu du retard donc voilà pourquoi je ne vous en parle qu’aujourd’hui. Le fondateur de la marque en exprime ainsi l’inspiration : « Malli Nadu c’est un souvenir de voyage ; c’est un parfum que j’ai créé pour faire vivre la beauté de l’Inde et des fleurs, à ma femme. La façon dont je l’ai créé m’évoque l’amour. C’est un parfum amoureux, optimiste, joyeux. Si vous parlez de l’Inde, le premier mot qui me vient à l’esprit c’est la gaité, le mariage, le jasmin, la tubéreuse, les couleurs, le beau et le joyeux. Tous les ingrédients principaux du Tamil Nadu sont présents. Le jasmin sambac, à la fois fruité et vert. Le davana, une matière première entre le fruité, l’herbacé et le floral. Et bien sûr la richesse, la profondeur, du vétiver Inde, surtout quand on le combine en duo avec le santal, ce sont toutes les matières premières que j’aime en fait. Ici j’ai voulu traduire ce terroir de l‘Inde, faire passer le message de l’authenticité, et cette émotion des fleurs ». J’ai beaucoup aimé cette composition très naturaliste. J’identifie de plus en plus le davana surtout en tête. Elle se mêle à l’orange et à la mandarine pour un côté un peu doux-amer qui n’est pas pour me déplaire. Le coeur de tubéreuse et de jasmin se fait solaire, floral, presque épicé et la note d’hédione lui donne une profondeur assez étonnante. Je ne sens, en revanche, pas tellement les notes de de fond de vétiver, de cèdre et de santal. Pour moi, tout au long de son évolution, « Malli Nadu » est très très floral avec un côté presque épicé et un peu vert. L’équilibre est très joli et, sur la peau, il y a quelque chose de tendre, pas trop animal, il s’inspire d’un territoire de l’Inde et je crois qu’il m’emmène un peu en voyage même si la tenue est un peu limitée.
J’ai aussi pu mettre mon nez sur le nouvel opus de la collection numéraire de Pierre Guillaume qui porte le nom évocateur de « 20.2 Église de Velours » et qui traduit l’univers d’un atelier de maison de couture. « Un vibrato de soie sauvage, une vapeur d’encens, la myrrhe, un velours de muscs. Église de Velours est une caresse d’encens. La résine d’oliban, méditative et mystique est détournée de sa nature purement atmosphérique : elle se fait épidermique, charnelle et veloutée. Fidèle au style PG, Église de Velours est le sujet d’une conversation silencieuse entre l’âme et la peau ». Je l’ai trouvé vraiment très stylisé entre notes de résine oliban, pas très présentes sur ma peau, de myrrhe contrebalancées par ce bois d’hinoki que j’avais découvert dans l’une des dernières sorties de Jo Malone et que j’ai bien du mal à décrire. Pierre Guillaume parle de velours de musc mais, pour moi, les notes qui restent sont surtout propres et poudrées. L’ensemble est original mais je ne peux pas dire que je suis tellement sensible à cette création. Peut-être que le versant résineux me dérange un peu. Je ne saurais pas le dire. Ceci dit, j’ai trouvé « 20.2 Église de Velours » très singulier et je suis content de l’avoir découvert. Au niveau tenue, je trouve qu’il résiste bien même si le sillage (très suffisant pour moi) me semble assez discret. C’est un parfum à découvrir ne serait-ce que pour l’expérience olfactive. Il n’entre pas trop dans mes goûts mais les amateurs d’encens et de myrrhe s’y retrouveront sûrement.
Mon coup de coeur est « Rosa Verde ». J’aime beaucoup vraiment. J’ai aussi beaucoup aimé aussi « Malli Nada ». Je trouve que l’année commence bien et je crois que la suite va être intéressante. Je pense que je vais découvrir des choses pendant les vacances. Je vous raconterai !
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