Nouveautés mars (Seconde partie)
J’ai aussi découvert le nouveau « serpent » de la collection créé par Stéphane Humbert Lucas pour sa marque éponyme. « Sea My Love" capture la majesté de l’océan dans une symphonie olfactive vibrante. Les notes fraîches et pétillantes d’agrumes évoquent la lumière du soleil sur les vagues, tandis que des accords marins et floraux traduisent l’immensité et la beauté mystérieuse des profondeurs. Un fond boisé et musqué apporte une touche sensuelle et apaisante, comme un souvenir laissé par la brise marine. C’est une déclaration d’amour aux âmes libres et rêveuses » avec un jeune responsable de stand du Printemps Haussmann vraiment très passionné et qui me l’a remarquablement bien présenté. Il s’ouvre assez gentiment avec un côté mandarine salée doux et tendre mais, très vite, vient un coeur de cuir et de jasmin avec des notes marine puis le parfum se pose sur un fond d’ambré et musqué dont l’accord est renforcé par le patchouli et le côté baumé du benjoin. Je dois dire que je ne suis pas tellement attiré par les notes marines. Je préfère le côté salin des extraits d’algues et, là, je sens plutôt la calone, une molécule de synthèse qui a vite tendance à me gêner. Je n’ai pas tellement adhéré mais je suis très content de l’avoir découvert, il sera une bonne option pour celles et ceux qui, en 2025, seront à la recherche un marin réussi.

Je suis aussi allé découvrir « Abu Dhabi » créé par Mylène Alran pour la collection des Graines Vagabondes de Memo Paris. « Le parfum Abu Dhabi, composé par la parfumeuse Mylène Arlan, a un invité d’honneur : la datte. Ce fruit savoureux, emblématique de l’oasis d’Al Aïn, patrimoine culturel et végétal émirati, confère à la fragrance son caractère délicatement généreux et enveloppant. Abu Dhabi évoque la douce ondulation d’un palmier, et la caresse d’un tissu, celui de l’al Sadu, technique de tissage traditionnelle bédouine, qui orne le flacon ». Le parfum est très construit et je trouve qu’on retrouve chaque note de la pyramide aux différents stades de l’évolution. L’envolée de bergamote et d’orange, parée de poivre rose, de cardamome, et de gingembre très concentré est très séduisante et il en est de même pour le coeur de datte, de prune et de davana. Hélas, je suis moins convaincu par le fond e pépins de carotte, de fleur d’oranger, dde vétiver, de patchouli, de ciste et de sapin baumier à cause de l’association de ces notes avec la vanilline et l’ambrofix car, très vite, je ne sens plus que ça. Toutes les notes rondes, attirantes, confites, semblent se faire dévorer par les bois ambrés comme c’est souvent le cas maintenant dans nombre de créations qui sortent dans nos parfumeries. C’est un peu une déception car, le départ et le coeur me plaisent beaucoup mais, finalement, le fond banalise un peu ce parfum très réussi et abouti, en tout cas sur ma peau. C’est dommage.
J’ai également pu découvrir « Ultima Storia », le dernier opus de Thomas de Monaco, composé par Maurus Bachman. « Mon souvenir d’un été sans fin en Italie. C’est la chaleur et la spontanéité qui caractérisent ce pays, la joie de vivre intense que j’ai voulu capturer dans ce parfum. Des zestes d’agrumes frais se mêlent à une touche de poire pour créer un accord d’une intensité profonde, semblable au Citron Noir. Des notes d’amande, de café, de cuir saffian et de talc doux viennent compléter cette composition, apportant une complexité que l’on ne trouve qu’en Italie – un superlatif d’histoires magnifiques ». Franchement, la pyramide m’inspirait bien avec un départ de citron, de café et d’amande qui nous emmène sur un coeur de poire et d’iris et se pose sur un fond de talc, de lin et de cuir. Je trouvais l’idée d’une grande originalité et j’en attendais énormément. En fin de compte, sur la touche, je l’ai trouvé très joli mais assez classique et ça m’a presque déçu. On sent la qualité et la signature très élégante du parfumeur sans aucun problème mais je ne crois pas être vraiment convaincu. Le côté talqué est très agréable mais le prix du flacon est très élevé et je suis resté un peu sur ma faim. C’est une création à sentir et je pense que j’aurais du la poser sur peau mais mon premier contact est un peu mitigé.

J’avais découvert « Terre d’Hermès Eau de Parfum Intense » en avant-première il y a quelques semaines mais je n’avais pas trop envie d’en parler avant qu’il soit sorti et que vous puissiez le sentir tant il est différent de l’original. Pour moi, ce masculin (qui peut très bien plaire aux femmes) est un tout autre parfum et ne s’apparente pas du tout à la « franchise » « Terre d’Hermès ». « Créé par Christine Nagel, parfumeur d'Hermès, Terre d'Hermès eau de parfum intense révèle une nouvelle facette plus intime et plus profonde du feu intérieur qui anime la Terre et l’homme ». Il m’a surpris, peut-être même un peu déconcerté tant il a une identité forte et qui lui est propre. Ici, comme ans « Terre d’Hermès Eau Givrée », Christine Nagel est allée explorer d’autres notes, un esprit différent. Je dois dire qu’il m’a beaucoup plu. C’est une très belle création, boisée, intense, avec des notes presque anisées. L’envolée est très fusante avec une bergamote douce associée au poivre noir puis vient un coeur tout à fait profond de bois de réglisse (apparemment naturel) et de café. Puis, après quelques temps, sur ma peau les notes boisées s’intensifient et se charge de ce que la maison appelle un accord pierre de lave. Le fond du parfum est sombre, mystérieux et un peu brut à la fois. Il est rare que je sois séduit par des flankers dans les grandes marques de luxe mais j’aime beaucoup « Terre d’Hermès Intense ». Il est très réussi et montre, une fois de plus que la personnalité et la signature de Christine Nagel conviennent parfaitement à la maison.
« La Cérémonie de L’Encens », sera donc le nouvel opus de L’Artisan Parfumeur qui est aussi le premier d’une trilogie à venir. « La Cérémonie de l'Encens, signée Mathilde Bijaoui est une ode à l’encens olibanum : dans un équilibre presque surnaturel, ce parfum trouve son équilibre dans un duo poivre-cèdre ». Je savais que ce parfum allait sortir depuis un certain temps et j’avais envie de le découvrir car, c’est vrai, il s’éloigne de mes goûts mais j’aime beaucoup le travail de Mathilde Bijaoui qui l’a composé et, pour sa première collaboration avec la marque, je pensais qu’elle allait frapper fort. Je ne suis pas déçu car il est vrai que la création est assez impressionnante. La marque, comme d’habitude, communique assez peu sur les notes mais, autour de l’encens, on retrouve du poivre noir et du bois d’hinoki qui, depuis un an, inspire pas mal les parfumeurs. Le parfum est quand même très encens. Je trouve que « La Cérémonie de L’Encens » est un peu dans la ligne artistique d’un « Dzonkha ». C’est un encens atypique, en clair obscur, très très boisé, assez ethnique et particulièrement dense. Je n’ai pas trop osé l’essayer sur la peau car il s’éloigne pas mal de mes goûts mais, d’un point de vue de la création artistique, je le trouve particulièrement intéressant. En plus l’idée de reprendre le très beau flacon de la collection La Botanique avec une étiquette noire et or est particulièrement chic. « La Cérémonie de L’Encens » est l’une des sorties importantes de ce début d’année et je pense qu’il rencontrera un beau succès.

« Polish Potatoes est un voyage dans les profondeurs des expériences de l'enfance. Des accords profonds de betterave, de blé doré et de pin vibrant, enrichis de notes de cuir et d'herbe, évoquent l'atmosphère d'un marché animé. Au cœur de la composition, des notes de pomme de terre noble, de rose, d'héliotrope et de pulsation d'œillet capturent la beauté des rituels du marché. Les pommes de terre polonaises confèrent à cette composition un caractère riche qui allie la terre à une douceur prononcée et rend hommage à la terre, qui est à l'origine de tout. En profondeur, le patchouli, le bouleau fertile et les notes de terre humide résonnent, nous enveloppent de leur chaleur et nous rappellent notre lien indissociable avec la nature. Les accords terrestres se mêlent à l'oud balsamique, à l'ambre sensuel, à la vanille douce, au miel doré, au foin chaud, au labdanum et au benjoin, créant ainsi une essence sensuelle et unique. La composition, encapsulée dans un flacon de cristal, devient un sceau qui enferme les souvenirs d'un marché vide le matin, qui était plein de vie il y a quelques instants, et qui porte en lui l'âme de ces moments. Les accords uniques de pomme de terre, de bois intense et de notes terreuses douces resteront avec vous pour toujours ». L’idée d’un parfum inspiré d’une pomme de terre est quand même vraiment extravagant et, lorsque j’ai découvert « Polish Potatoes », la nouveauté de Bohoboco Perfume, j’ai été vraiment dubitatif. Jugez plutôt : Une envolée de blé, de cuir, de pin et d’herbe nous conduit sur un coeur de pomme de terre (je pense que l’accord et synthétique), de clou de girofle, de rose et d’héliotrope puis vient un fond de patchouli, de labdanum, de oud, d’ambre, de foin, de miel, de benjoin et de bouleau avec un accord terreux. Très franchement, je trouve la prouesse plutôt intéressante mais, en revanche, le parfum, en lui-même ne m’a pas paru très portable. En tout cas, je n’ai pas eu envie de le poser sur ma peau. Je ne donnerai donc pas de ressenti très précis. « Polish Potatoes » est, à mon sens, plus une curiosité qu’autre chose. En tout cas, je suis content, pour ma culture olfactive si je puis dire, de l’avoir découvert.
Ella K, la maison de parfum de Sonia Constant, depuis la sortie des premiers opus de la collection K, a le vent en poupe. Peut-être même que je pourrais dire que c’est un raz de marée. Aussi, la sortie d’Amber K est vraiment un évènement. Je l’ai senti et essayé en avant première et je dois dire que je suis assez séduit même si je préférais, c’est vrai la toute première collection de carnets de voyages de la marque. C’est un bel ambré classique, plutôt très bien imaginé, complexe et doté d’une belle évolution. « Amber K est né d’un rêve : capturer un parfum, un élixir de peau. Sonia Constant a mêlé des nuances de tabac, cacao et la fleur de spiderlily des tropiques. Lors de son voyage à Punta Cana, les arômes de cacao, vanille et tabac l’ont envoûtée. Grâce à la technologie Scent Trek, elle a immortalisé ces accords uniques. Pour sublimer la spider lily, Sonia Constant a ajouté des accords boisés et ambrés, créant un équilibre entre éclat et densité. Le mariage de la fleur, du tabac et de la fève tonka évoque une évasion vers La Havane, donnant naissance à un parfum fluide et captivant ». La présence de spider lily ou licoris rouge en parfumerie à l’envolée est un peu un mystère pour moi car je ne sais pas identifier cette note associée au poivre rose et à un tabac de cigare havane. Le coeur d’iris et de fève de cacao est plus classique qu’il en a l’air mais donne un côté poudré au parfum que je trouve très intéressant. Ensuite vient le fond et, c’est là que le parfum s’exprime vraiment. Attention, il s’agit d’une haute concentration et il ne faut pas attendre une évolution rapide. Le bois de cèdre blanc soutient la fragrance et se pare d’un accord ambré, renforcé en vanille et de traces d’encens de Somalie. J’ai bien aimé ce parfum. Il est bien fait, joli mais, à mon sens, un peu classique et je trouve son prix légèrement extravagant. Ce n’est que mon point de vue. J’ai bien aimé « Amber K » mais, je l’admets, ce n’est pas un coup de coeur. En revanche, il va devenir une valeur sûre de la parfumerie. Je ne crois pas me tromper trop en affirmant cela.

J’ai découvert l’unique Blossom 2025 de Jo Malone et, après avoir réfléchi à lui consacrer un article en entier, j’ai décidé de l’inclure dans les nouveautés de mars même s’il s’agit d’un éphémère. « Une création lumineuse et délicate qui capture l'essence des plages idylliques des Seychelles. Sous un soleil éclatant, la fraîcheur pétillante du citron et de la menthe évoque une brise légère qui effleure les rivages immaculés. Au coeur de ce parfum, l'exotisme apaisant de l'eau de noix de coco se mêle aux notes boisées du cèdre, évoquant la sérénité des palmiers bordant le sable fin. Enfin, le parfum s'épanouit dans un sillage sensuel et enveloppant, où la chaleur de la fève de tonka, la profondeur du vétiver et la douceur de la vanille se rencontrent. Beach Blossom est une véritable invitation à l'évasion, un voyage olfactif solaire et rafraîchissant, capturant la beauté sereine d'une nature préservée. Une édition limitée qui séduira les amateurs de fragrances solaires et lumineuses ». Je dois dire que je suis un peu mitigé. J’aime beaucoup l’envolée de citron vert et de menthe que je trouve particulièrement réussie et nous emmène sur un coeur de lait de coco de mer… Je ne connaissais pas cette variété et l’idée d’une note transparente me plait d’autant que la fragrance s’arrondit avec un fond de fève tonka qui lui confère un côté très amandé sur ma peau. Ceci dit, je détecte la présence de calone qui ne matche pas avec ma peau. C’est comme ça et je le regrette car « Beach Blossom », même s’il arrive un peu tôt dans la saison, est un solaire très original et réussi qui nous sort un peu du gardénia et de l’ylang-ylang. Je crois qu’il faut vraiment l’essayer sur peau pour être sûr qu’il nous convient mais c’est une jolie création.

La boutique lyonnaise Le Labo va fermer ses portes après deux ans et demi d’existence et, malgré une situation géographique assez incohérente, un certain succès. Je ne comprendrais jamais les politiques des groupes financiers qui possèdent quelques marques. J’ai quand même pu découvrir « Eucalyptus 20 », la nouveauté de cette année que la marque décrit ainsi : « Imaginez un endroit si vaste et isolé que vous pouvez voyager pendant des semaines sans rencontrer une autre âme. Des kilomètres infinis de sable rouge et de ciel azur. Sous la chaleur impitoyable, un arbre blanc se profile à l’horizon tel une illusion. L’eucalyptus est l’oasis, une halte où les herbes sauvages et la poussière de rouille viennent s'installer à l'ombre sacrée des feuilles argentées ». Comme d’habitude, la marque communique sur le nombre des ingrédients principaux associés à travers le chiffre associé au nom. Ils sont au nombre de 20 mais, pour ma part, dès l’envolée, je sens une dualité entre eucalyptus et encens. Les notes d’oliban, résineuses et froides se développent pour devenir, sur ma peau, quasiment uniques. Je dois dire que je n’ai pas beaucoup aimé ce parfum. Il est très bien réalisé mais sort un peu trop de mes goûts habituels. Comme d’habitude avec Le Labo, on peut être surpris car la note d’eucalyptus est assez peu présente en fond. La création plaira vraiment aux amateurs d’encens. Je passe donc mon tour.

Depuis le rachat de Creed par le groupe Kering, les nouveautés pleuvent. Celle de 2025 s’appelle « Eladaria ». « L’inspiration d’Eladaria repose sur l’image d’un jardin paradisiaque à l’aube, où la nature s’éveille dans un mélange de lumière et de douceur. Le parfum capture l’instant où les premiers rayons du soleil percent la brume du matin, illuminant une roseraie aux reflets argentés. La composition rend hommage à une rose moderne, loin des interprétations classiques et opulentes. Ici, la rose est réinventée dans une version plus lumineuse et fluide, sublimée par la touche fruitée du litchi en tête. Le fond boisé et cuiré contraste avec la délicatesse florale, créant une dualité entre force et tendresse, ombre et lumière ». Après une envolée de litchi, vient un coeur de géranium et de rose puis un fond de cèdre, de cuir, de muscs, de bois de santal, de vanille et d’héliotropine (la version synthétique de l’héliotrope, plus douce). Je dois dire que, si j’ai trouvé « Eladria » assez joli, très dans l’air du temps, je me suis terriblement ennuyé en découvrant ce parfum. Encore une rose litchi ! Ni le petit côté cuiré, ni les notes vanillées ne m’ont surpris. C’est un joli parfum vendu un prix exorbitant, rien de plus, rien de moins. Vraiment, je ne suis pas emballé mais ça n’engage que moi.

Créé par Gaël Montero, « Safran Secret » et le nouvel extrait de parfum lancé par Maison Crivelli. « Safran Secret est inspiré d'une aventure mystérieuse vécue par Thibaud Crivelli, au cours de laquelle il a découvert des champs de safran nappés d'une épaisse couche de brouillard. Cette composition enveloppante et sensuelle, aussi captivante qu'énigmatique, est construite autour d'un safran épicé, doux et réconfortant contrasté de notes boisées chaudes et intenses, au sillage persistant ». La maison ne communique pas sur la pyramide olfactive. Elle parle seulement de notes épicées, boisées, vertes et douces. Personnellement, je n’ai pas aimé ce parfum mais, attention, cela n’engage que moi. Je ne suis pas très sensible au traitement su safran en parfumerie. Je trouve que cette création, un peu synthétique, très boisée, s’éloigne beaucoup trop de mes goûts pour que je puisse vous donner un avis vraiment. J’ai essayé « Safran Secret » sur la peau et il m’a laissé assez indifférent. Je pense tout de même qu’il est bien pensé et que c’est une création à faire sentir et qui plaira aux amateurs de compositions dont il semblerait qu’ils soient nombreux.
J’ai aussi découvert « Miami Shake », le tout nouveau parfum créé par Romano Ricci pour sa marque Juliette Has A Gunn : « Avec Miami Shake, Romano Ricci signe la première fragrance résolument gourmande de la collection. Inspiré par une femme libre et excentrique, évoluant dans une villa pastel à Miami, ce parfum capture l’insouciance et la sensualité d’un été sans fin. Entre rollerblades à l’intérieur, all-day desserts et éclats de rire, cette fragrance est une ode à l’extravagance et à la féminité assumée. Dès les premières notes, une fraise sauvage éclatante ouvre la danse, juteuse et pétillante comme une gourmandise défendue. Le fond dévoile une douceur enveloppante où la vanille crémeuse, l’ambrox et les muscs blancs se mêlent aux notes lactées et biscuitées, rappelant la caresse d’une crème fouettée sur la peau. Miami Shake est une friandise olfactive irrésistible, une invitation à céder au plaisir sans retenue ». Je dois dire que j’ai surtout été très dérouté par l’accord fraise des bois de l’envolée qui se charge d’une pêche suave. Ce départ très acidulé mais quand même un peu rond m’a semblé assez curieux et pas forcément agréable. Vient ensuite un coeur de crème glacée très rond, presque biscuité avec un côté chantilly puis le parfum se pose sur des notes musquées, lactées, vanillée et chargées d’ambrox. Je ne peux pas dire que ce parfum soit pour moi mais il est particulièrement « dans l’air du temps ». Romano Ricci cède un peu à la mode des gourmands et, dans le genre ultra synthétique, je ne peux pas dire que je ne le trouve pas réussi. La seule chose est qu’il s’avère tellement éloigné de mes goûts que j’ai du mal à apprécier les qualités de « Miami Shake ». En revanche, je pense que la jeune génération sera séduite et il en faut pour toutes et tous.
Voilà donc pour cette sélection des nouveautés que j’ai pu découvrir durant ce très foisonnant mois de mars. J’espère qu’avril sera aussi riche mais je n’en doute pas car d’importantes sorties par exemple chez Marc-Antoine Barrois, Penhaligon’s ou encore Orto Parisi sont attendues. Je m’attends à de très belles surprises mais, si vous avez envie de chercher un peu, vous allez, dès cette fin mars, vous attacher à de belles créations toutes nouvelles, inventives ou plus classiques. Nous verrons bien mais c’est vrai que 2025 commence sous les meilleurs auspices.
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