Passion Parfums

Passion Parfums

Premier contact avec les nouveaux Parfums d'Orsay

Les origines de la maison Parfums d’Orsay remontent à 1830 et a été créée par Alfred d’Orsay qui compose plusieurs parfums pour sa maîtresse, Lady Blessington. Il faudra attendre 1902 pour qu’un groupe d’investisseurs reprenne la marque auprès des héritiers et la lancent réellement. Par la suite, outre « Chevalier d’Orsay » créé en 1911 et « Tilleul » en 1915 décliné en « Tilleul pour la Nuit » en 2012, la marque créera de nombreuses fragrances un peu moins emblématique. Je pourrais citer « Le Dandy » en 1925 ou encore « La Dandy » etn 1973 ou encore « L’Intrigante » en 2010. Parmi les parfumeurs ayant collaboré avec la marque au fil des années, on retrouve Yves Tanguy ou encore Olivia Giacobetti. En 1919, la maison d’Orsay est rachetée par un collectif de passionnés qui va, pour l’heure, faire table rase des anciennes créations pour lancer dix nouveautés que j’ai eu la chance de découvrir. Comme toujours, j’en ai sélectionné quelques unes afin d’illustrer mon propos. Je dois dire que je trouve les créations, dans leur ensemble, très jolies quoiqu’un peu classiques peut-être. La marque a donc, de nouvelles fragrances, de nouveaux flacons, une nouvelle image… elle va bien. J’espère que je vous donnerai envie de la découvrir.

 

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La toute première création que j’ai découvert est « S.C Quelque chose dans l’air », un floral, vert, musqué et poudré qui m’a beaucoup plu. Le départ de magnolia est très aquatique et se marie très bien avec des notes de fruits jaunes et de mandarine pour évoluer sur un coeur fleuri absolument délicat avec des accents de rose, de jasmin, de lys et, plus rare, d’arnica pour finir sur un fond musqué et renforcé par des notes de cuir et de santal. La marque en parle ainsi : « Prenons « Quelque chose dans l’air », sa fraîcheur et ses touches de magnolia lumineuses qui disent candeur, douceur, golden hour. Elles nous entraînent irrépressiblement vers celui ou celle qui le porte, et nous baissons la garde, car c’est bien connu, jamais gant de velours n’a révélé main de fer. À moins que ? ». Pour ma part, je lui ai trouvé quelque chose de jubilatoire dès l’envolée et mon impression s’est confirmée. J’ai beaucoup aimé la dualité entre le côte fruits jaunes et l’abondance de fleurs en coeur. Je crois que c’est l’un de mes coups de coeur. En tout cas, c’est celui que j’ai le plus envie d’essayer.

 

 

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« Générateur puissant de zones d’ombres dans nos identités. C’est que : vétiver et iris pour une fois associés viennent saper ces fondements qu’on croyait assurés. Si je mêle l’ultra-masculin à l’ultra-féminin, alors qu’est-ce que je deviens ? Dois-je craindre de m’attirer moi-même, laissant de côté le genre humain ? On se croit baroudeur mal rasé, navigatrice en solitaire l’instant d’après » tel est décrit « A.R Les Ombres Fantastiques ». Le départ m’a presque rappelé « Blenheim Bouquet » de Penhaligon’s avec une envolée de bergamote et de cardamome mais le coeur d’iris et de cyclamen, ultra poudré, est bien différent et lorsque le parfum se pose sur un fond construit autour des muscs blancs et du bois de santal avec des touches de vétiver d’Haïti et d’une variété de cèdre de Virginie presque crayeuse, le côté ultra poudré se renforce encore et encore. Je dois dire que mon impression est assez éloignée de la description qu’en donne la maison Parfums d’Orsay. Pour moi, c’est un poudré élégant, profond, absolument facetté que j’ai vraiment beaucoup aimé.

 

Un peu moins classique, plus original, tel est « A.N Acte d’Amour Furtif » qui est décrit de la manière suivante : « Vous n’êtes pas prêts et c’est son but, Acte d’amour furtif est une d’impulsion. Une vague cumin, iris, boisée, la déferlante ourlée du parfum de l’instinct. Quelque chose qui dépasse la raison, les inhibitions et les qu’en dira-t-on. Et vous voilà, avec un(e) inconnu(e) et le meilleur alibi du monde : mon parfum était là, pas moi ». Le départ est assez intrigant avec une envolée de poivre noir et de bergamote, le coeur m’a tout de suite plu avec la dualité entre l’iris poudré et le cumin à la fois épicé et presque cuiré et le fond de bois ambré et de cèdre pose la fragrance. C’est une très belle création, sans doute la plus originale que j’ai pu découvrir. Je dois dire que je pourrais tout à fait le porter. C’est un épicé poudré ce qui n’est pas si fréquent. Il m’a tout de suite séduit mais il faut vraiment que j’essaye de le porter pour voir s’il me séduit autant sur moi que sur la touche ou le poignet.

 

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Résineux, fumé, « T.J Il n’y a pas de Bien ni de Mal » m’a tout de suite interpellé avec un départ très encens, un coeur de notes fumés et de résines et un fond mêlant oud, ciste labdanum, patchouli et vanille, c’est un oriental atypique décrit ainsi : « « Il n’y a pas de bien ni de mal »: Danger d’encens, mystique résineuse, quelques notes de vanille pour rappeler qu’on peut quand même revenir de son côté obscur. Effets secondaires : jubilation ; désinhibition ; pouvoir charismatique ; sentiment de toute- puissance, domination du monde libre. Si ces symptômes persistent, consultez votre parfumeur ». Vous l’aurez compris, ce n’est pas un parfum pour moi même si je trouve qu’il est assez surprenant, entre chypre et oriental. La facette patchouli du fond me plait beaucoup mais les accents très résineux sont un peu étonnants et capiteux pour moi. Je ne pourrais pas le porter. Il m’a semblé trop opulent. C’est une création « dans l’air du temps » et une fragrance hivernale à coup sûr. Je ne suis pas forcément fan mais on ne peut pas tout aimer. Cela ne m’empêche pas de penser qu’il est parfaitement réalisé.

 

 

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Sur le papier, « J.R J’ai l’Air de ce que je Suis » aurait du être mon préféré et c’est vrai qu’il est super beau. La marque le décrit ainsi : « « J’ai l’air de ce que je suis » ne se dévoile qu’à ceux qui osent s’approcher. Il incite à l’échange de vive voix, en aparté. Simple, frais, discret. Hespéridé, ténu, boisé. On ne le verra pas prêt à tout pour séduire. On ne le verra prêt à tout pour faire rire. Il a cette forme de retenue qui ne va pas avec son époque. Reposant, pour changer. » C’est un vrai fleuri comme je les aime avec un départ épicé et hespéridé puisqu’on y retrouve la clémentine, le pamplemousse twistées par la cardamome, le coeur est un duo d’iris et de lilas et le fond de santal cuiré par une note de narcisse est absolument magnifique. C’est presque un floral cuiré même si cette famille olfactive est vraiment une pure invention. Je suis séduit par sa délicatesse et son côté facetté. Je me suis vraiment fait plaisir à le découvrir. Je pense que je pourrais le porter sans aucun problème même s’il ne m’éloigne pas du tout de ma zone de confort. C’est une pépite.

 

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Il me reste à essayer un peu plus quatre des cinq parfums que j’ai découvert et voir celui ou ceux avec lesquels qui matchent le plus mes mes premières impressions sont globalement très positives et j’ai très envie de découvrir les autres créations de la marque. Il y en a dix et je n’en n’ai senti que sept. Je commençais à saturer. Vu qu’ils sont accessible très facilement chez nous, j’y reviendrai avec plaisir. La nouvelle maison Parfums d’Orsay est vraiment à découvrir. Elle réserve de belles surprises et une collection de délicieux classiques.

 



14/02/2021
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