Passion Parfums

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Promenade dans mes doses d'essai

Ce mois-ci, je me suis un peu avancé. En effet, j’avais plein de doses d’essai et, de ce fait, j’ai commencé mes essais dès la seconde partie de décembre puis j’ai pris des notes. J’ai chois, comme chaque fois, quatre parfums. J’espère que je saurais vous donner mes impressions de mon mieux et que vous aurez envie de les essayer à votre tour. J’ai opté pour quatre créations vraiment très différentes et je me suis fait, dans l’ensemble, plutôt plaisir.

 

Je n’ai pas vraiment accroché lorsque j’ai découvert les premiers extraits de parfums de la très récente maison Sora Dora mais, parfois, il faut une certaine humeur pour apprécier un parfum ou un autre. J’ai donc décidé de récidiver avec « Gréasque » créé en 2021 par Anne-Sophie Behaghel, Amélie Bourgeois et Camille Chenardin. « Ce parfum se révèle à la fois élégant et indomptable. Grâce à de réjouissantes essences de bergamote et de cassis, il est égayé en tête par des notes toniques accompagnant chaque mouvement de l’inspiration et de la subtilité. Finement élaboré, il est le fruit d’une expertise transmise à travers les générations dans la famille Sora dora. En effet, à Gréasque, ce petit village de Provence, la menthe n’est pas seulement un élément olfactif qui sublime, c’est une matière qui mérite d’être au cœur d’un parfum, et d’être a son tour, sublimée par les autres. Gréasque a été pensé pour renouer avec la légèreté des premiers jours ensoleillés. Des fines touches de cèdre, de sauge sclarée au réconfort naturel, accompagnées de notes plus profondes, de bois fusant obtenue grâce au célèbre vétiver d’Haïti. Son sillage impérieux ravira les plus audacieux ». Le départ est indéniablement épicé avec une douce bergamote entourée de poivre noir très piquant mais aussi de clou de girofle puis vient un coeur de menthe et de galbanum arrondi et « acidulé » par des notes de violette et surtout de cassis, matière première que l’on retrouve dans le fond associée à la sauge, au vétiver, au cedre et au vétiver mais aussi à une note un peu incongrue de caramel. La tenue et le sillage sont très imposants sur ma peau. Peut-être même trop. Je trouve le parfum un peu « d’un bloc » et relativement monolitique. Il me plait peut-être plus que la première fois que je l’ai essayé mais je ne suis quand même pas très fan car je le trouve trop synthétique. De plus, l’évolution est relativement rapide pour un extrait. D’ailleurs, une dilution plus importante m’aurait mieux convenu. Je ne suis donc qu’en partie convaincu.

 

Greasque Sora Dora parfum - un parfum pour homme et femme 2021

 

 

 

J’ai un coup de coeur pour les parfums créés pour sa marque par Stéphanie de Bruijn et j’ai eu envie de découvrir « Paris-Bombay » lancé en 2015 pour la Collection Classique et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Je dois dire qu’il me surprend. Sur ma peau, à l’ouverture, avec son côté benjoin qui rappelle l’odeur régressive du Papier d’Arménie. Le coeur de violette et de ciste assez inattendu qui donne presque un côté épicé au parfum. Le fond de santal et de patchouli est très arrondi par la vanille, la fève tonka et les muscs blanc. « Un sillage gourmand, délicatement ambré et qui dessine subtilement sur la peau toute la sensualité de l’Inde dans une douce harmonie… ». Très honnêtement, je ne suis pas toujours fan des parfums ambrés mais celui-ci, que je qualifierai de « classic-chic », est vraiment très joli. Il a un petit côté à la fois vintage et pourtant un peu contemporain. Il y a un versant presque gourmand qui reste très contemporain. Il m’évoque un peu l’hiver, les pulls et les écharpes. Nous venons de passer les fêtes de fin d’année et je me suis dit qu’il aurait été absolument idéal. En tout cas, il m’a plu. Je pense que je pourrais tout à fait me l’approprier. C’est un oriental, ou un parfum ambré comme on dit maintenant, qui me plait car il présente des petites subtilités que je trouve très addictives.

 

Paris – Bombay Stéphanie de Bruijn - Parfum sur Mesure parfum - un parfum  pour homme et femme 2015

 

Nous passerons de Charybde en Scylla comme on dit avec « Electro Limonade » créé en 2020 par Nathalie Feisthauer pour L’Orchestre Parfum. C’est grâce à Nathalie des Ateliers du Parfumeur à Dijon que j’ai pu le réessayer et il m’a bien plu même s’il n’est absolument pas de saison. « Terrasse en Méditerranée. Cocktail. Soleil couchant. Bulles électroniques, agrumes incensés et menthe canaille. Une Cologne électro. Pétillante, héspéridée et aromatique ». En général, je ne suis pas très attiré par les hespéridés ni par les aromatiques et un départ de bergamote, d’aldéhydes et de citron n’est pas tellement destiné à me plaire. Ceci dit, le coeur de menthe, de gingembre et de pamplemousse est pétillant et réjouissant et je ne le trouve pas du tout alourdi par le fond de vétiver. Voilà un parfum qui n’est pas du tout dans mes goûts et pourtant, il me plait bien. Certes, il n’est pas vraiment original. Plutôt que de la parfumerie de niche, je considère L’Orchestre Parfum comme une marque « access-niche » et il en faut. Les parfums sont jolis, faciles à porter et à conseiller. « Electro Limonade » est une jolie création, sans prétention mais avec le petit truc en plus des compositions de Nathalie Feisthauer. Je crois que je me réserve le droit de le réessayer en été. Il est très sympa et je pense qu’il pourrait être une option de vacances.

Electro Limonade L'Orchestre Parfum parfum - un parfum pour homme  et femme 2020

 

 

 

« Extrait De Dévotion. Sérénité. Espace. Aigle. Prière. Méditation. Temple. Prince. Or. Ombre. Bois. Foret. Pouvoir. Esprit. Fertilité. Mythe. Richesse. Pauvreté. Éternité ». C’est Anne de La Mûre Favorite à Lyon qui m’a proposé d’essayer «Agarwood » créé en 2011 par James Heeley pour sa collection d’extraits. C’est vrai que, dans la marque, je suis globalement plus attiré par les eaux de parfum mais je recherche toujours un oud que je pourrais porter. Celui-ci est simple sans être simpliste. L’accord oud, très boisé, apparait dès la vaporisation et s’enrichit d’un délicat accord rose et encens un peu métallique mais élégant et d’un accord ambré discret et agréable. Sur ma peau, la rose disparait assez vite et le parfum se fait dense et oriental peut-être un peu trop d’ailleurs. Je ne peux pas dire que je me sois approprié son odeur. Au bout d’un moment seulement, j’ai commencé à le trouver agréable. Je pourrais le porter. Il est facile. Ceci dit, ce ne sera pas mon choix premier. Je le trouve plus boisé que réellement oud. C’est quand même un joli parfum à essayer.

Agarwoud James Heeley parfum - un parfum pour homme et femme 2011

 

 

Sur les quatre essais, j’ai préféré, contre toute attente, « Paris-Bombay ». Je le trouve vraiment subtil et je remercie Josquin de la boutique parisienne Jovoy de m’avoir poussé à l’essayer. En tout cas, je l’aime bien. Je pourrais tout à fait le porter. Pour ce qui est des autres, je pense qu’ils sont très faciles à porter et agréables mais, c’est vrai qu’il sortent un peu de mes goûts.

 



05/01/2025
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