Passion Parfums

Passion Parfums

"Sables", l'une de mes principales empreintes olfactives

Le flacon original

 

 

 

Parler encore une fois de « Sables »… Chaque amateur de parfumerie a ses iconiques. Ce parfum, créé par Annick Goutal en 2005 puis retravaillé par Isabelle Doyen est, c’est un fait, l’un des miens et, en tout cas, le plus ancien. J’en ai connu toutes les versions, tout d’abord l’original puis les reformulations à l’époque de l’eau de toilette, enfin la création, il y a quelques années, de l’eau de parfum qui fera table rase de changements plus ou moins heureux. La marque avait enfin décidé de revenir aux origines après, il faut l’admettre, certaines errances. En tout cas, je l’ai aimé à nouveau… Je l’aime à nouveau davantage serait plus sûr. « Les immortelles sauvages bordent l'horizon, la chaleur est délicieusement écrasante et le sable est brûlant. C'est l'odeur d'un été enivrant, d'un soleil de plomb sous lequel on s'abandonne, ou lors d'une sieste au bord de la mer. Annick Goutal composa Sables par plaisir de se souvenir inlassablement de ce moment de bonheur passé en Corse avec son mari ». Il s’agit d’un parfum fort, solaire et sec à la fois, épicé mais tout en subtilité. Après un départ de bergamote et de mandarine assez classique vient ce coeur absolument incroyable de jasmin et de mousse épicé par une qualité très « piquante » de poivre noir de Madagascar qui se renforce d’un fond ambré, de santal indien et d’une variété sauvage d’immortelle. J’ai souvent évoqué ce parfum que je porte depuis plus de 25 ans, avec des périodes où je le laissais un peu de côté et d’autres où il revenait intensivement. Je radote peut-être un peu mais il fait vraiment partie de moi alors revenir sur le sujet ne me parait pas incongru.

 

Isabelle Doyen et Annick Goutal

 

Si je dois garder un mot pour qualifier « Sables », il sera « clivant ». Ce n’est pas le parfum de tout le monde et c’est vrai qu’il a fallu à Annick Goutal, se battre pendant longtemps, alors qu’il ne rencontrait qu’un succès d’estime, pour que ses associés ne le suppriment pas du catalogue. Et comme elle a eu raison ! Aujourd’hui, et depuis une quinzaine d’année seulement, il fait partie des meilleures ventes. Certes, ce sont surtout les personnalités fortes ou les amateurs de parfums qui se le sont approprié. Je me souviens l’avoir senti sur la regretté chanteuse Anne Sylvestre que j’ai eu la chance de côtoyer un peu mais je sais aussi que d’autres artistes l’ont porté. Pour ma part, il est un prolongement de ma peau, je ne sais pas comment le dire autrement. Lorsque Camille Goutal et Isabelle Doyen ont sorti, il y a quelques années, « L’Eau des Immortels » comme un hommage à « Sables », je me suis dit qu’il me faudrait choisir entre les deux. Erreur fatale ! L’un et l’autre sont comme le positif et le négatif, l’envers et l’endroit d’une même idée. De ce fait, je les aime tous les deux également. C’est malin ! En tout cas, en reportant « Sables » même en été, pour écrire mon article, je comprends pourquoi je l’aime intensément. Il ne peut que susciter une certaine passion… une certaine addiction… comme un rejet parfois et c’est bien compréhensible. J’avais envie de parler à nouveau de « Sables » peut-être pour celles et ceux qui ne me suivent pas sur ce blog depuis longtemps.

 

Le flacon actuel

 

Le plaisir que j’ai eu à porter l’un de mes incontournables aujourd’hui est tel que je me suis dit, peut-être pour la première fois, qu’il arriverait à m’accompagner tout au long de l’année sauf peut-être, en temps de fortes canicules. En tout cas, mon envie reste intacte. Après plus de vingt-cinq ans ce n’est pas si mal et, si je suis infidèle en parfumerie, il me reste des points d’ancrage. « Sables » et « L’Air de Rien » de Miller Harris sont de ceux-là.

 



20/08/2025
2 Poster un commentaire
Ces blogs de Santé & Bien-être pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 234 autres membres