Séquence nostalgie : "2 Violaceum"
Tout comme « 18 Glacialis Terra », il a été composé par Daphné Bugey et est sorti en 2016 dans une collection de L’Artisan Parfumeur qui s’appelait à l’époque Natura Fabularis et qui est devenue depuis La Botanique. « 2 Violaceum » a été mon premier coup de coeur des premiers parfums lancées dans cette série mais, malheureusement, il n’a pas rencontré son public et a été arrêté assez rapidement. J’ai beaucoup regretté cette décision de la marque car je l’aimais beaucoup et, de ce fait, j’économise un peu le fond de flacon que e possède encore. Il s’agissait vraiment d’une violette atypique, terreuse, cuirée et particulièrement singulière… peut-être trop singulière. Daphné Bugey avait apporté un côté complètement onirique à ce thème un peu rebattu en parfumerie et j’avais été instantanément séduit. C’était un parfum froid, un peu sous-bois, avec des notes de violette et d’iris bien évidemment, mais aussi de graine de carotte et de safran, le tout posé sur un fond cuiré, un peu styrax je pense. Ce qui m’a plu, au départ, a été sans doute l’association de notes un peu terreuses, presque racinaires, avec des accents poudrés et cuirés. La feuille de violette est vraiment une matière première très intéressante un fois posée sur la peau car elle s’intègre dans une composition et se facette. Elle donne plusieurs orientations parfums. Je dois dire que j’aime ce travail qui ne ressemble à rien d’autre.

Daphné Bugey
« 2 Violaceum » était un parfum à la fois vraiment original et extrêmement facile à porter, à la fois un peu froid mais non dénué d’une certaine rondeur. « Ce parfum floral s'inspire de la nature charmante, vous remplissant de joie et de bonheur et le rendant parfait pour les hommes et les femmes. Le merveilleux arôme de violette avec la profondeur du safran et de la carotte vous offrira un effet et une longévité différents lors de vos événements spéciaux ». Somme toute, je trouve que la description faite dans ce magazine de l’époque est parfaite. Je rajouterai que, pour moi, « 2 Volaceum » était une violette rêvée, froide et styliseée. Comme souvent, Daphné Bugey joue avec les belles matières premières pour inventer un jus qui pourrait une bizarrerie, voire même un objet parfumé non identifié mais il n’en n’est rien. Il demeure extrêmement portable. Avec L’Artisan Parfumeur, il ne faut jamais jurer de rien, peut-être ressortira-t’il un jour.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 220 autres membres