Séquence nostalgie : "Cornaline"
Ce parfum, je l’avais découvert finalement récemment en explorant pour la première fois les créations d’Anatole Lebreton et le moins que l’on puisse dire est qu’il m’a fait de l’effet puisque, depuis, je l’ai énormément porté sans penser qu’il allait un jour disparaitre. Il s’appelait « Cornaline » et le parfumeur l’avait lancé en 2018. Je le trouvais absolument addictif. Le parfumeur en décrivait, de manière énigmatique l’inspiration : « Impératrice aux pieds nus dans un jardin exotique ». Pour moi, dès la vaporisation, ce fut le coup de coeur. Je me suis imaginé me promenant dans un jardin rêvé, luxuriant, un peu comme ceux décrits dans le Pays de Merveille de Lewis Carroll. Il m’a saisi dès que je l’ai mis sur ma peau et tous les autres parfums de la collection, pourtant créatifs et artistiquement super réussis sont passés (pour un temps) à la trappe. Il n’y avait que celui-ci que j’avais envie de porter et je l’ai fait. Les 50 ml n’ont pas fait long feu. J’ai seulement gardé le fond du flacon quand j’ai appris qu’il allait être supprimé. Il m’a fait l’effet whaou comme on dit et, il faut l’admettre, c’est de plus en plus rare en parfumerie.
C’était un ambré fleuri d’un nouveau genre avec un départ très vif de bergamote, de géranium, velouté par une note de pêche et rendu profond par la graine de carotte que, décidément, j’aime bien en parfumerie. Le coeur était un bouquet floral à la fois poudré et très original avec une jacinthe très identifiable, un ylang-ylang exotique, un iris profond et même de la belle de nuit, une fleur bien peu utilisée en parfumerie (et c’est dommage) puis le parfum se posait sur la douceur d’un benjoin très « papier d’Arménie », de muscs blancs et de vanille. J’ai aimé le top note mais c’est vraiment tout au long de son évolution que je me suis mis à être addict à « Cornaline ». Anatole Lebreton, que nous avons rencontré, m’a expliqué qu’il voulait toujours le même nombre de parfums dans sa collection initiale et comme sortait un nouveau parfum, il lui fallait en supprimer un. J’ai beaucoup regretté que ce fut « Cornaline ». Il était mon préféré même si, aujourd’hui, celui que je porte le plus est « L’Eau Guillerette » et si je louche sur « Caribe Kiss ».
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 229 autres membres