Séquence Nostalgie : "Sir Gallahad"
« Sir Gallahad par Isabey a d’abord été créé en 1924. La culture celtique du Baron Henri James Rothschild est certainement à l’origine de l’utilisation de ce nom. Il se réfère au mythe des Chevaliers de la Table Ronde et la quête de la légende du Graal. Sir Gallahad, fils de Lancelot, était toujours connu comme le « chevalier parfait » : dans le courage, la gentillesse, la courtoisie et la chevalerie.La version contemporaine de « Sir Gallahad », est pour les aventuriers urbains d’aujourd’hui, courageux, déterminés et généreux. Ce parfum boisé charnel, composé de la fleur de Gardénia et de Tabac blond, révèle la modernité et l’audace de la maison Isabey. » telle est la description de ce parfum créé Par Jean Jacques et Catherine Sélig lancé en 2017.
En règle général, chez Isabey, je préfère les féminins. J’ai toujours été attiré par « Gardénia » mais, pour le coup, je le trouve un peu too much pour moi même si j’adore le sentir. « Sir Gallahad », considéré comme un masculin, est particulièrement original si l’on s’en tient à l’image que l’on a des parfums pour homme plutôt aromatiques ou fougère. C’est indéniablement un fleuri mais pas que. C’est une composition autour du gardénia et d’un jasmin sambac opulent et exotique. L’envolée est toute en fraîcheur avec des notes de mandarine et de safran mais tout de suite, on retrouve le gardénia, fleur emblématique de la marque, le jasmin et une résine d’oliban qui soutient le tout. Le fond est composé de trois notes assez étonnantes ensemble, un tabac blond et une ambre envoutant équilibré par un vétiver sec et vraiment remarquablement travaillé.
On retrouve, avec « Sir Gallahad », tout l’esprit à l’ancienne d’Isabey. Dès que je l’ai senti, je me suis dit que c’était vraiment un parfum pour moi car il réunit tout ce que j’aime. Il a la délicatesse d’un floral pur, le côté British du gardénia que j’aime beaucoup et la force du tabac et du vétiver. Pour moi, c’est une véritable réussite. Enfin un parfum estampillé masculin qui revêt la liberté qu’on accorde aux dits féminins. Si l’on veut résumer, c’est un parfum audacieux dont l’apparente simplicité cache une vraie composition originale et inédite. Je trouve que Jean Jacques et Catherine Sélig ont signé là un vrai travail de création. Je regrette vraiment la suppression de "Sir Gallahad" que j'aimais vraiment beaucoup. J'éprouve, c'est vrai, beaucoup de nostalgie à remettre mon nez dessus.
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