Séquence Nostalgie : "Thé Pour Un Été
Bien sûr, il y a « L’Île au Thé » de Goutal Paris que je porte énormément et « Tea & Rock’n Roll » de Voyages Imaginaires que je trouve absolument superbe mais mon premier parfum « thé et osmanthus » n’existe plus aujourd’hui et c’est en ayant l’occasion de remettre mon nez dessus que j’ai eu envie de lui consacrer un article à part entière qui inaugure une nouvelle rubriques que je vais peut-être appeler Séquence Nostalgie. Il s’agit, vous l’aurez compris, de « Thé Pour Un Été » créé en 1995 par Olivia Giacobetti pour L’Artisan Parfumeur et que j’ai porté pas mal à une époque. J’ai eu l’occasion de tomber sur un testeur grâce à une amie et je l’ai retrouvé tel que je m’en souvenais alors qu’il y a bien quatre ou cinq ans qu’il ne se fabrique plus. « Thé pour un Eté, c’est l’histoire d’un voyage en Chine du Nord, d’une halte dans une maison de thé. Une eau rafraîchissante comme on déguste un thé glacé au cœur de l’été. Un parfum de plaisir, de sérénité, pour femme comme pour homme ». Pour moi, c’était un parfum tout en délicatesse et en légèreté, compagnon idéal pour celles et ceux qui voulaient un peu s’éloigner des sempiternels hespéridés ou autres esprits Cologne. La délicatesse du thé et la fraîcheur de la menthe se mariait parfaitement avec le côté musqué du fond. Pour moi, c’était un un vrai thé au jasmin transformé en parfum à porter.
Il s’ouvrait sur des notes de menthe poivrée très fraîche et de citron adoucies par la bergamote puis venait le coeur de jasmin, d’osmanthus plutôt travaillé sur une facette abricotée qui entourait une construction autour du thé vert et du maté. En toute fin d’évolution, il se posait sur un fond de muscs blancs et d’hinoki, ou cyprès du Japon, que l’on trouve parfois en parfumerie. C’est une note que j’aime beaucoup et je trouve qu’elle donne à ce parfum un caractère vraiment particulier et assez éloigné des deux premiers que j’ai cité et que je porte aujourd’hui. Il faut se remettre dans le contexte, ce parfum avait été lancé dans les années 90 et je l’avais, pour ma part, découvert il y a une dizaine d’année, peut-être un peu plus, grâce à Noëlle qui avait alors la Parfumerie Zola à Lyon et je pense que, s’il avait été très avant-gardiste car, en 1995, la note de thé était moins courante, je l’avais trouvé très classique, un peu comme un refuge pendant un été chaud. Il avait une certaine sophistication et me prouvait que l’on pouvait, malgré la chaleur, porter un parfum très construit, très singulier même s’il conservait une certaine fraîcheur. J’ai énormément aimé « Thé Pour Un Été ».
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