Passion Parfums

J’ai vraiment un truc avec les extraits de Chanel aussi ai-je été vraiment très content de découvrir « Sycomore », que j’aime déjà beaucoup en eau de parfum, et qui vient d’être revisité par Olivier Polge dans une toute nouvelle formule et une concentration très élevée. J’ai eu l’occasion de le découvrir et je dois dire que j’ai vraiment beaucoup aimé. En effet, il y a quelque chose de complètement addictif dans ce vétiver chaud, sensuel, presque oriental. J’aime particulièrement le départ très rond, parfaitement enveloppant qui tranche un peu avec l’eau de parfum et rehausse encore plus ce vétiver d’Haïti emblématique. Le développement sur ma peau, sur un point de pulsation est particulièrement fascinant. Le côté rond, un peu vanillé, enveloppant s’estompe délicatement pour laisser le vétiver s’exprimer comme jouant avec les notes d’absolu d’iris et une facette cuirée. Très franchement, je m’attendais à un beau parfum et, comme à chaque fois que je découvre un extrait Chanel, je suis complètement conquis par les multiples facettes d’un parfum d’exception. Olivier Polge a sublimé « Sycomore » avec cette nouvelle version, remettant au centre de notre attention l’un des chefs-d’oeuvre de la collection des Exclusifs.

« Derrière L’Extrait Sycomore, l’histoire d’un parfum créé par Mademoiselle en 1930. Par la référence à cet arbre immense, la couturière régnant alors sur le Paris culturel y trahit ses racines telluriques, son enfance sur les terres d’Auvergne aux volcans millénaires. Réinterprété en 2016 en Eau de Parfum, ce sillage a inspiré à Olivier Polge, Parfumeur Créateur de la Maison Chanel, un extrait sensuel et profond. Légèrement épicé, il est traversé par la nervosité du vétiver, habité par l’iris et enveloppé d’accents cuirés et vanillés ». Tels sont les mots de la marque pour décrire ce qui est, finalement, une nouvelle création. Je trouve la description complètement conforme et j’aime beaucoup l’idée que l’extrait, comme toujours chez Chanel, est bien différent des autres concentrations. C’est comme si l’on découvrait, à chaque fois, un nouveau parfum.