Passion Parfums

Passion Parfums

Virée amicale et parfumée à Paris

 

 

Un séjour à Paris est toujours propice à des découvertes en parfumerie. Cette fois, nous sommes arrivés le vendredi vers 11 heures 30 et, en attendant de pouvoir rejoindre notre hôtel, nous sommes allés boulevard Haussmann faire un petit tour au Printemps et aux Galeries Lafayette. Je dois dire que j’aime beaucoup me promener au premier étage de la partie beauté parmi les stands des marques de niche, à discuter avec les conseillères que je commence à connaitre un peu et me laisser guider parmi les nouveautés et redécouvrir de belles choses.

 

C’est par l’espace Caron que nous avons commencé notre visite. Je dois dire que je suis loin d’être convaincu par les nouveautés et autres reformulations voulues par la marque depuis son rachat par le groupe Rothschild mais j’ai décidé de faire taire mes à-priori pour découvrir le duo Poivre lancé il y a quelques semaines et créés par Jean Jacques, le parfumeur de la maison. C’est par « Poivre sacré » que nous avons commencé et je dois dire que je n’ai pas forcément été emballé. La marque le décrit ainsi : « Notre parfumeur Jean Jacques a imaginé une détonation d’épices qui saute instantanément au nez. Le poivre noir, reconnaissable à sa note boisée, fraiche et fusante, exprime d’emblée sa puissance nerveuse. Pour la rendre encore plus corsée, Jean Jacques l’a mariée à un mélange d’épices chaudes (le safran, aux notes cuirées et le cumin) et fraîches (graines de coriandre et muscade). Aromatique et boisée à la fois, l’essence d’élémi, une résine originaire des Philippines, offre une transition idéale entre ce départ épicé et l’encens boisé qui l’enveloppe dans son sillage mystérieux. Labdanum ténébreux (résine ambrée et chaude), patchouli (boisé et fumé), notes boisées modernes… Poivre Sacré laisse son empreinte chaude et puissante, évoquant les effluves orientaux du oud précieux et envoûtant. Poivre Sacré porte bien son nom, comme une réminiscence des origines du parfum ». Boisé, cuiré, avec toujours un côté encens et une facette cuirée, je dois dire que je n’ai pas été emballé. Je l’ai trouvé un peu « déjà senti » et pas forcément passionnant. Je suis passé ensuite, sans vraiment de transition à « Poivre Impérial » dont la description me tentait mieux : « Sillage multifacette, Poivre Impérial souffle le chaud et le froid avec délice. Il est construit sur deux ingrédients opposés, totalement inattendus : le Poivre et la Fleur de Lotus. Comment deux ingrédients si différents peuvent-ils être si bien associés ? Réchauffé par une note de safran, un duo de poivres (poivre noir et Sichuan) est galvanisé par l’encens. Cette résine sacrée souligne son piquant et lui donne du montant. Le départ a du caractère ! Derrière cet éclat d’épices, le cœur floral s’ouvre comme les corolles de la fleur de lotus. La rose de Turquie, issue d’une filière équitable certifiée For Life alliée au jasmin d’Inde dessinent les pétales d’un lotus plus vraie que nature. Quelques notes aquatiques, et la fleur semble flotter sur l’eau. Ce Poivre Impérial est une surprise de délicatesse ». Certes le parfum est un peu épicé et surtout un cuiré mais je ne lui trouve absolument rien d’original. Je n’ai pas vraiment discerné la fleur de lotus que j’aurais bien aimé trouver mais simplement un côté épicé assez joli sur le moment mais finalement qui retombe à plat après quelques minutes sur la peau. J’étais un grand amateur de « Poivre » et de « Coup de Fouet » de Caron et, une fois de plus je suis déçu par ces nouveautés. Je me suis retrouvé face à deux eaux de parfums qui sont, à mon goût, très insipides et absolument pas à la hauteur de l’histoire patrimoniale de la maison. Je crois que je m’éloigne de Caron comme je l’ai fait avec Guerlain car je ne m’y retrouve plus du tout, il y a quelques années et c’est bien dommage.

 

C’est par le stand de Maison Rebatchi que nous avons continué notre visite et, comme chez Caron, nous avons étés particulièrement bien reçus. J’ai redécouvert « Feu Patchouli », un chypré très moderne créé par Bertrand Duchaufour que j’aime vraiment bien mais surtout, j’ai découvert la nouveauté, « Jasmin Satin » qui, après avoir pris beaucoup de retard puisqu’il devait sortir en 2019, va finalement être lancée en janvier et j’ai retrouvé vraiment le plaisir des fleurs blanches avec une fragrance très délicate. Imaginé par Karine Dubreuil, ce parfum, tout en finesse et en élégance m’a tout de suite beaucoup plu. Elle le décrit ainsi : « «Jasmin Satin est un exercice figuratif mettant en jeu deux variétés de jasmin provenant d'Inde et d'Égypte. Tels des peintres mélangeant les couleurs, Mohamed et moi avons mélangé nos plus fabuleux souvenirs de la Méditerranée pour créer ce parfum. Les deux jasmins ont une fraîcheur nocturne très délicate qui s'anime avec la touche de gardénia et de bois voluptueux. Pour nous, Jasmin Satin évoque ce moment magique où le bleu de la mer scintille et brille, pénétrant l'ombre des grands cèdres dans une explosion de senteurs.». Le départ de feuilles de gardénia et de bois de rose est d’une grande finesse et le coeur de jasmin sambac d’Inde et d’Égypte s’enrichit merveilleusement de fleur de lys et de pêche de vigne qui lui donne un côté un peu velouté que j’ai tout de suite aimé et qui est contrebalancé par le côté un peu « pep’s » de la fleur d’oranger avant de se poser sur un un fond d’ambre blanc et de cèdre de Virginie avec des côtés musqués et un accord sable. C’est un jasmin pour amateurs de senteurs délicates et élégantes. Il n’en fait jamais trop et il va bien évidemment développer une facette florale un peu opulente tout en restant à sa place. Pour moi, c’est une belle réussite c’est certain.

 

 

Jasmin Satin Maison Rebatchi parfum - un parfum pour homme et femme 2019

 

 

Ensuite, nous avons découvert les créations de Stéphanie de Bruijn mais je lui consacrerai un article à part entière car j’ai bien pris le temps de les sentir et d’essayer. Nous sommes repartis du Printemps après avoir admiré les vitrines de Noël et les automates pour entrer aux Galeries Lafayette mais il y avait beaucoup de monde et il est vrai que cela nous a un peu découragé. Après une petite pause et un tour de métro nous voilà le long du jardin des Tuileries, sous les arcades de la rue de Castiglione puis sur la place Vendôme pour nous rendre rue des Capucines chez Maître Parfumeur et Gantier qui est devenu un passage obligé tant nous sommes clients de ces créations d’une élégance formidable. Là encore, l’accueil a été particulièrement agréable et j’ai remis mon nez dans « Fleur des Commores » et « Secrète Datura » autour desquels je tourne depuis un moment. Il faudra bien un jour que je fasse un choix d’ailleurs. Ceci dit, c’est surtout à « Iris Gris bleu ». Créé par Jean Laporte en 1988, c’est un parfum que j’ai toujours beaucoup aimé. La marque le décrit ainsi : « L’hommage au précieux et subtil parfum d’iris. Ses effluves poudrées aux accents de violette enveloppent la peau d’une douceur ouatée et veloutée. Eau de parfum à l’association audacieuse de l’iris à un cocktail de pamplemousses et de citron frais. Quelques pétales de jasmin se posent sur un fond chaud de vanille et de mousse d’arbre ». L’idée d’utiliser un merveilleux absolu d’iris au coeur d’une construction chyprée était complètement avant-gardiste à l’époque. Le parfum s’ouvre sur des notes vertes comme des feuilles, je pense avec un peu de galbanum qui entourent un peu le citron, le pamplemousse et surtout la bergamote. Au coeur l’iris est associé au côté floral du jasmin rehaussé de notes vanillées et le fond de muscs est soutenu par le vétiver qui prend la place du patchouli et des mousses. C’est un parfum d’une grande singularité entre fraîcheur et élégance. Pour moi, c’est une parfaite réussite du côté très « bricolage » si cher à Jean Laporte déjà à l’époque de l’Artisan Parfumeur. « Iris Bleu Gris » ne ressemble à rien d’autre et je le trouve vraiment super chic. J’ai adoré y remettre mon nez.

 

Iris Bleu Gris Maitre Parfumeur et Gantier Cologne - un parfum pour homme  1988

 

 

Nous sommes retournés sous les arcades de la rue de Castiglione et, bien évidemment nous sommes entrés chez Jovoy où j’avais un peu préparé ma visite. Je voulais découvrir les parfums Ciro. « Les parfums Ciro ont été créés à New York pendant les Années Folles par Jacob S. Wiedhopf, un visionnaire passionné par le monde du parfum. En créant la marque Ciro, l'une des premières marques de parfum de niche, il imagina une collection de parfums «made in France», qui, grâce à son audace et sa qualité, a séduit les amateurs de parfums du monde entier. Un demi-siècle plus tard, les Parfums Ciro font leur retour : des compositions charismatiques sont créées pas des maîtres parfumeurs, alliant tradition et modernité. Conçues pour capturer les cœurs des amoureux du parfum, c’est la renaissance de marque mythique. Les Parfums Ciro reprennent vie : les parfumeurs ont réinterprété chaque fragrance, presque centenaire, tout en conservant leurs noms, en hommage à la maison historique ». J’étais parti sur « Le Chypre du Nil » créé en 2018 par l’excellente Alexandra Carlin et je l’ai découvert avec vraiment beaucoup de plaisir. Une ouverture de bergamote mais pas que. Des notes de poivre noir, d’absinthe et d’élémi. Un coeur de fruits secs et de rose qui entourent un iris frais et pas du tout poudré et un fond de patchouli ou la mousse de chêne est remplacé par des notes d’ambre et de musc. Je dois dire que j’ai adoré ce parfum que je trouve vraiment hérité des premiers chypres des années 20. La marque le décrit ainsi : « Le Chypre du Nil » célèbre l'abondance, l'opulence éblouissante et la splendeur colorée du delta du Nil, dont la richesse et la fertilité naissent du fleuve. Les notes de bergamote fraîche et citronnée et d'absinthe verte, radieuse, sont  accentuées par le poivre de Sichuan. Le cœur du parfum forme un bouquet de rares roses de Turquie et d’iris veloutés, délicatement entourées de notes de fruits secs. La nature chypré de la fragrance révèle des notes de daim veloutées, embrassées par un patchouli cacaoté et poudré. Noble ambre et musc élégant terminent avec succès le parfum ». Je dois dire que son évolution est bluffante et que j’ai adoré vraiment. Je pourrais tout à fait le porter car c’est un coup de coeur. Il en est de même pour « Chevalier de la Nuit ». La marque le décrit ainsi : « Le feu de Chevalier de la Nuit s'embrase sous les notes saillantes de clou de girofle. Une composition épicée qui montre également des facettes fraiches grâce à l'eucalyptus. Ses accents poudrés sont soulignés par l'iris et le patchouli et par les notes raffinées de vétiver aux touches lisses et fumées. Les fruits hespéridés fournissent un écho dynamique et citronné, tandis que le bois de santal exquis ajoute des accents balsamiques à une vanille bourbon délicieuse qui compose délicatement le parfum ». Créé par Alexander Streek et lancé en 2018, ce parfum casse tous les codes puisque dès l’envolée, le patchouli nous attrape avec des notes fraîches et profondes à la fois d’orange amère et de citron, un coeur complètement dingue de vétiver associé au jasmin et au clou de girofle et un fond d’eucalyptus, de musc et de vanille. Comme ça, on pourrait penser à une certaine incohérence mais pas du tout. Le parfum est frais, étonnant, élégant et complètement déroutant à la fois. Je remercie vraiment Anissa de me l’avoir fait découvrir et de son accueil. J’en profite, comme à chaque fois pour saluer l’attention et le professionnalisme de toute l’équipe qui fait plaisir.

 

Le Chypre Du Nil Parfums Ciro parfum - un parfum pour homme et femme 2018

 

 

 

Un coup de métro et nous voici dans le Marais pour terminer le périple de la première journée par une visite très chaleureuse et amicale chez Marie Antoinette où nous avons retrouvé Antonio avec toujours le même plaisir tant il nous communique ses émotions. Lorsque nous sommes ensemble nous sommes parfois un peu nostalgiques d’un temps où la parfumerie d’auteurs était plus confidentielle et où les rapports humains étaient très intenses. Nous avons évoqué Véro Kern et Mona di Orio qui nous ont quitté et c’était un moment d’émotion. J’en profite pour dire que j’ai toujours aimé les créations et le talent de l’une comme de l’autre et que je n’oublie pas. Je porte beaucoup les parfums de Mona encore aujourd’hui. Nous avons découvert également les trois premiers parfums de la maison V/siteur mais je leur consacrerai un article à part entière. Nous avons également remis notre nez dans les très belles et anciennes créations de la maison Robert Piguet. J’ai re-senti « Visa » (devenu « V » pour des questions de droits) et surtout « Baghari », imaginé par Francis Fabron en 1950 et reformulé par Aurélien Guichard. « En 1950, Robert Piguet demande au maître parfumeur Francis Fabron de créer un parfum pour une femme inoubliable ; la femme que Piguet appelait simplement « une rêveuse ». Pour elle, Fabron a créé Baghari, le dernier parfum que Piguet a présenté avant de fermer son atelier et de se retirer complètement de la mode. Découvert quelque 56 ans plus tard, la formule de Baghari a été mise à jour et affinée par Aurélien Guichard, donnant au classique séduisant une sensibilité moderne sans jamais s'écarter de l'engagement de Piguet envers son "rêveur" bien-aimé. S'ouvrant sur des aldéhydes pétillants rappelant le champagne, Baghari dégage immédiatement une rêverie « la tête dans les nuages » avec des notes douces et séduisantes de roses et de jasmin. Ces fleurs romantiques sont ensuite accentuées par de l'ambre légèrement épicé. Enfin, la vanille fumée et le musc dorlotent le porteur dans une douce robe de velours chaud, créant un parfum captivant et fantastique. Élégant et enchanteur, Baghari est créé pour ceux dont l'imagination ne connaît pas de frontières ». Il nous emmène à l’époque où les parfums de designers étaient encore de belles créations originales. C’est un parfum aldéhydé très intéressant, très élégant avec quelque chose d’intemporel voire même de très moderne. Ce serait comme un « Fleur de Rocaille » ou un « N°5 » contemporain. J’ai adoré remettre mon nez dans la nouvelle version de ce parfum mythique. Elle est très réussie et j’aime vraiment beaucoup.

 

Baghari 2006 Robert Piguet perfume - a fragrance for women 2006

 

 

 

Le lendemain était consacré aux copains mais nous n’avons pas abandonné le parfum et nous avons commencé le samedi avec un petit café dans le très beau cadre de « La Rotonde de la Muette », dans XVIème arrondissement avec Stéphanie Poulage que nous étions super contents de retrouver après presque deux années de privations de libertés. Nous avons discuté à bâtons rompus et parlé parfums mais pas seulement. Cela m’a donné envie de remettre mon nez non pas dans « Ubiquité » que je porte depuis déjà longtemps mais dans « Suprême Orient » qu’elle a créé en 2015 pour sa marque éponyme et je l’ai d’ailleurs porté le dimanche. Je dois dire que c’est un énorme coup de coeur. J’étais un peu passé à côté et je dois dire que je l’aime vraiment beaucoup et qu’il matche merveilleusement sur ma peau. « A l’Orient de l’Orient s’élève le suprême Orient… sur une carte secrète et tatouée dans l’imaginaire, en des jardins suspendus… A l’heure où la nuit poursuit le jour, tournent des roses désinvoltes dans le sillage de fleurs blanches délicates. Confites dans un sirop de gousses de vanille sombres, de pêches blanches juteuses et de noix de coco à la chair douce, leur chanson se mêle aux fumées rauques du patchouli ». Sur le papier, ce parfum a tout pour ne pas me plaire et pourtant… Stéphanie a utilisé des matières rares : Essence de roses turques, absolu de jasmin sambac des Indes, beurre d’iris, absolu de vanille de Madagascar, absolu de cacao, absolu de gingembre de Chine, essence de noix de muscade de Ceylan et a inventé un parfum oriental jamais lourd et toujours facile à porter tout en étant doté d’une très singulière identité. C’est un parfum émotion et je dois dire que j’ai adoré le porter toute la journée du dimanche. Sa délicatesse, sa tenue, son originalité ne pouvaient que me ravir. J’ai adoré et il est bien probable que je fasse l’acquisition d’un flacon. Je l’ai vraiment beaucoup aimé et je vais le réessayer. Outre le plaisir de revoir Stéphanie, retrouver ce parfum m’a vraiment fait plaisir et je suis particulièrement content de l’avoir mieux essayé.

 

Supreme Orient Poulage Parfumeur parfum - un parfum pour homme et femme 2015

 

 

À midi, nous sommes retournés dans le Marais pour déjeuner rue des Archives avec Marion de la chaîne Des Paons Danse Cent Heures puis nous nous sommes rendus chez Sens Unique rue du roi de Sicile où il est toujours extrêmement difficile pour moi de ne pas craquer. En plus l'accueil et le conseils sont au top. Bravo les filles !  J’ai découvert une nouvelle marque lituanienne qui m’a beaucoup séduit et dont je parlerai dans un article complet et j’ai remis mon nez dans « Ryder » de Ex Idolo qui plait beaucoup à Marion aussi et que je considère comme l’un des plus beaux ambrés cuirés du marché. J’ai également redécouvert « Green Spell » et « Belle de Jour » de la maison américaine Eris ainsi que « Vi et Armis » de Beaufort London que j’adore sentir mais que je ne pourrais pas porter. Mon attention s’est portée beaucoup une fois de plus sur « Belle de Jour », créé donc par Antoine Lie pour Eris en 2016 et que j’avais déjà beaucoup aimé lorsque je l’ai découvert. C’est un un parfum très étonnant et je dois dire qu’il me tente beaucoup. « Belle De Jour s’ouvre sur des notes de fleur d'oranger et de jasmin rehaussées de coriandre. Il évolue vers une base sensuelle d'encens, de muscs et puis plus en profondeur d'une surprenante note absolue d’algue. Belle de Jour est une étude de contrastes : un floral très lumineux, salé, sexy et sale. Antoine Lie ». Le départ épicé de coriandre marocaine, de poivre rose de Madagascar et de fleur d’oranger de Tunisie nous emmène sur un ciste labdanum légèrement cuiré et un jasmin égyptien opulent relevé par une baie de piment des Indes pour se poser sur un absolu d’algues et de cèdre de l’Atlas enveloppé de notes musquées. J’adore ce parfum sur moi et je pourrais parfaitement le porter. Je le trouve unique, atypique et c’est un énorme coup de coeur je dois le dire et il s’est confirmé lors de cette redécouverte.

 

Belle de Jour Eris Parfums parfum - un parfum pour homme et femme 2016

 

 

Après un passage rue des Francs Bourgeois chez l’Artisan Parfumeur, nous avons récupéré Damien, lecteur de ce blog avec lequel j’échange beaucoup et nous sommes allées chez Nicolaï Parfumeur car j’avais une course à y faire. Nous avons retrouvé également Val de la chaîne YouTube Décryptage du Parfum que nous étions ravis de rencontrer également. Nous avons senti pas mal de choses crées par Patricia de Nicolaï notamment « Week-End in Normandy » et « Patchouli Intense » que j’ai beaucoup aimés et dont je reparlerai sans aucun doute mais c’est surtout « New York » créé par Patricia de Nicolaï en 1989 qui m’a donné beaucoup d’émotions. Je me suis trouvé transporté dans le temps avec ce parfum qui est un hommage à un « Habit Rouge » de Guerlain aujourd’hui tellement reformulé qu’il a, pour moi, disparu. Une envolée de petit grain de citronnier, de bergamote, de citron, de thym et d’armoise, un coeur de poivre noir, de clou de girofle, de cannelle, de lavande et de camomille et un fond de mousse de chêne, de tonka qui remplace avantageusement la vanille, de styrax, d’encens et de muscs, il m’a rappelé vraiment une version ancienne du mythique parfum de Guerlain dans une version poudrée, légère, aérienne et d’une élégance qui m’a rendu tout à fait nostalgique. J’aime bien « New York Intense » mais vraiment l’original en eau de toilette remporte ma complète adhésion. La marque le décrit ainsi : « A l’image de la ville qui ne dort jamais, la fragrance anime et pimente la vie de ceux qui la portent. Poivre, clou de girofle et patchouli sur un départ hespéridé composent cet oriental épicé plébiscité par la critique ». Je trouve que ce parfum qui m’évoque tant de choses, est tout à fait révélateur de talent de Patricia de Nicolaï et de son goût pour une parfaite élégance. Vraiment, j’ai adoré le redécouvrir.

 

New York Nicolai Parfumeur Createur Cologne - un parfum pour homme 1989

 

Pour finir, nous sommes allés au BHV Marais pour découvrir la collection privée Estée Lauder mais je lui consacrerai un article même si je ne suis pas complètement convaincu puis nous nous sommes séparés à regrets après avoir passé une super journée tous les cinq. Les découvertes ont été nombreuses et j’espère avoir été très synthétique. La première chose que l’on s’est dit a été « à refaire ! ». Je suis content de vous avoir emmené dans mon petit périple parisien qui m’a fait beaucoup de bien et je développerai d’autres découvertes, celles des marques dans différents articles.

 



13/12/2021
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