Passion Parfums

 

 

 

En 2022, Acqua di Parma lance, spécialement pour le grand magasin londonien Harrod’s un parfum dans la collection signatures dont le nom évocateur est « Zafferano » et qui est, évidemment, un travail autour du safran. Cet été, il sort chez nous dans une édition collector et j’ai eu la chance de le découvrir et même de l’essayer. Très franchement, il m’a vraiment bien plu alors qu’il est très éloigné de mes goûts. Je le trouve à la fois très androgyne, très qualitatif et, curieusement, assez original. C’est un parfum rare, étonnant, très éloigné du classicisme de la marque ce qui prouve qu’on peut encore être surpris en parfumerie et même assez attiré. Dès l’ouverture, les notes de bergamote, d’orange amère et de mandarine relevées de coriandre se fait addictif et, lorsqu’il s’enrichit d’un coeur de géranium, de fleur d’oranger, de jasmin sambac et de rose enveloppé d’une note de safran iranien vraiment qualitatif très élégante et pas forcément trop prenante comme souvent en parfumerie. Le fond de bois (de cèdre je pense) de vanille et de fève tonka soutient la fragrance d’une très jolie manière qui a su me séduire. Pour moi, il s’agit-là d’une belle nouveauté à découvrir.

Le flacon collector

Je ne sais pas vraiment si le parfum va sortir beaucoup en France. Je remercie donc Elisabeth de la parfumerie stéphanoise Ici et Pas Ailleurs de me l’avoir fait essayer. J’avoue que je ne suis pas vraiment spécialiste de la marque que je trouve par trop classique globalement. En tout cas, c’est une trouvaille, il faut bien le dire. J’espère qu’il rencontrera un certain succès même s’il est quand même plus clivant que la plupart des parfums de la marque. Il a des aspects classique chic mais aussi d’autres qui sont beaucoup plus étonnants. J’ai beaucoup de mal à détailler ce parfum car il faut le sentir mais surtout le porter. Pour moi, « Zafferano » est certes un travail autour du safran, mais ce n’est jamais trop cuiré ou même dérangeant comme dans certains parfums que j’ai pu sentir ou essayer. Ce que j’écris est paradoxal mais c’est ce que je ressens. Il est original mais pas trop, clivant car surprenant, léger et pourtant persistant. En fait de paradoxe, c’est ce que m’évoque cette création que je trouve fort intéressante, que je ne porterais pas pas forcément car elle s’avère vraiment éloignée de mes goûts mais que je trouve très séduisante. Je vous engage à découvrir « Zafferano » si vous croisez sa route car je le trouve vraiment très intéressant.